Vous connaissez l'histoire du scorpion et de la grenouille ? C'est l'histoire d'un scorpion qui demande à une grenouille : "Aide-moi s'il te plaît à traverser la rivière, je monterai sur ton dos et comme ça, je pourrais rejoindre l'autre rive". Alors la grenouille se méfie. Elle sait que c'est risqué, mais elle se dit que s'il la pique, de toute façon, ils se noient tous les deux.
Arrivés au milieu de la rivière, arrive ce qui devait arriver, le scorpion lui plante son dard venimeux. La grenouille lui dit : "Mais pourquoi ? On va mourir !". "Je sais, mais c'est plus fort que moi", lui dit le scorpion. Eh bien, vous voyez les socialistes, ils sont dos au mur, ils n'ont plus beaucoup d'adhérents, mais c'est plus fort qu'eux. Ils ne peuvent pas s'empêcher de s'entretuer et de tricher. Depuis jeudi, les socialistes essaient d'élire leur premier secrétaire.
Il y a deux camps qui s'affrontent, celui d'Olivier Faure, le sortant, et son adversaire, Nicolas Mayer-Rossignol, le maire de Rouen. L'un et l'autre affirment avoir gagné. Olivier Faure a même donné une interview dimanche dans le Journal du dimanche, indiquant qu'il était le vainqueur alors que l'on compte et que l'on recompte les résultats. Ils sont pathétiques et cette histoire dure depuis Fabius/Jospin. Souvenez-vous aussi de Martine Aubry/Ségolène Royal, de Manuel Valls et Benoît Hamon.
Ils passent leur vie à se déchirer. Il resterait du PS, une serviette en papier, ils continueraient à la déchirer en deux, en quatre, en huit, en seize. À moitié mort, le PS dévore encore les miettes qu'il reste de lui.
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