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Mort d'Émile : une expertise privilégie l'hypothèse d'un coup d'origine humaine porté avec un objet

Un an et demi après la découverte d'une partie des ossements du petit Émile, une nouvelle expertise tente d'éclairer les conditions de la mort du garçon. Grâce à celle-ci, on apprend qu'Émile aurait pu recevoir un "coup volontaire porté à l'aide d'un objet".

Emile a disparu le 8 juillet 2023, dans le hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence).

Crédit : Photo de famille

Mort d'Émile : une expertise privilégie l'hypothèse d'un coup d'origine humaine porté avec un objet

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Maxime Levy & Chloé Berry

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Du nouveau dans l'affaire de la mort d'Émile. Des analyses, délivrées à la justice en début d'année, ont été menées sur le crâne de l'enfant retrouvé par une joggeuse au printemps 2024. D'après cette expertise, l'enfant aurait été possiblement frappé.

Pour l'expert, l'hypothèse la plus probable est un coup d'origine humaine porté avec un objet, excluant la chute accidentelle ou l'intervention d'un animal. Maître Pinelli, l'avocat de la grand-mère d'Émile, n'est pas de cet avis. Selon lui, on ne peut pas être aussi catégorique.

"Quelle que soit encore une fois la richesse de ces expertises telles qu'elles ont été réalisées, je pense qu'on ne peut pas non plus leur attribuer un caractère aussi définitif. Ils arrivent très rarement à des conclusions qui écartent les autres et surtout nous proposent des hypothèses", fait-il savoir au micro de RTL. 

Le corps a bien été déplacé grâce à l'intervention humaine

À ce stade des investigations, il faut effectivement rester prudent en rappelant qu'un coup volontaire portée à l'aide d'un objet n'est qu'une hypothèse privilégiée par l'expertise. Faute de certitudes, on ne connaît toujours pas les circonstances du décès de l'enfant âgé de 2 ans et demi au moment des faits.

Une chose est cependant certaine, le corps d'Émile a bien été déplacé grâce à l'intervention humaine. Les expertises ont démontré que son corps a séjourné dans des milieux différents et n'a pas été enfoui. 

Si les ossements du petit garçon ont été retrouvés en mars 2024 par une randonneuse, le mystère reste toujours entier quant aux circonstances de sa mort. En mars dernier, les grands-parents et deux des oncles et tantes du petit garçon avaient été placés en garde à vue avant d'être relâchés, "sans charges". 

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