Les actualités de 6h - Démission de Pécresse : "ni sang froid, ni cohérence dans cette décision" dit Jacob
La présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse a pris tout le monde de cour mercredi 5 juin en annonçant son départ des Républicains.
Valérie Pécresse faisait partie des prétendantes à la succession de Laurent Wauquiez. La présidente de la région Île-de-France avait participé mardi 4 juin à une réunion sur l'avenir de la droite autour de Gérard Larcher, le président du Sénat.
Mais Valérie Pécresse a finalement choisi de prendre le large. "J'ai acquis la conviction que la refondation de la droite ne pourra pas se faire à l'intérieur et qu'elle doit se faire à l'extérieur du parti", a-t-elle expliqué sur France 2, avant de poursuivre: "Le parti est cadenassé de l'intérieur, dans son organisation mais aussi dans ses idées".
La crise s'approfondit donc chez Les Républicains. Et ce jeudi 6 juin, la réaction du président du groupe LR a l'Assemblée Christian Jacob est sévère. "Lorsque Laurent Wauquiez s'est présenté il y a 18 mois aux élections internes, elle pouvait être candidate. Elle a refusé l’obstacle à ce moment-là", estime sur RTL l'élu francilien.
"Là, Laurent Wauquiez démissionne , elle a beaucoup œuvré pour cette démission, et elle refuse à nouveau l'obstacle. Il n'y a ni sang-froid, ni cohérence dans cette décision", poursuit Christian Jacob.
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