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Valérie Pécresse, présidente du mouvement "Libres !"
Crédit : AFP / Éric Piermont
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Trois jours après la démission de Laurent Wauquiez, et la débâcle des Républicains aux élections européennes, c'est au tour de l'un des membres historiques du parti d'annoncer son départ. Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, quitte LR ce mercredi 5 juin.
Une décision que l'ancienne ministre a annoncé "en femme libre", en direct au Journal Télévisé de 20 heures de France 2. Convaincue que "la refondation de la droite ne pourra pas se faire à l’intérieur", du parti mais à l'extérieur, Valérie Pécresse est revenue sur sa vision des Républicains, "le parti est cadenassé de l'intérieur, dans son organisation mais aussi dans ses idées", a-t-elle expliqué.
Depuis trois ans, l'élue affirme plaider "pour un changement de ligne et de stratégie". "J'ai plaidé pour l'élargissement de la droite. On a eu le rétrécissement", ajoute-t-elle, évoquant également son souhait de "clarifier" la position du parti quant aux rumeurs d'alliance avec l'extrême droite entretenues par certains.
Valérie Pécresse, qui se dit las d'avoir défendu "toute seule", "les femmes", des "projets pour la jeunesse" des banlieues, mais aussi "l'écologie positive", entend désormais se consacrer à son mouvement, Libres !, déclarant "Je veux qu’on se mette à re-réfléchir".
Le départ de cette figure de l'aile modérée des Républicains marque le nouvel épisode d'une crise profonde au sein de la droite française, qui a essuyé son pire score sous la Ve République aux élections européennes, avec 8,48% des suffrages.
Adversaire de la ligne politique défendue de Laurent Wauquiez après que ce dernier avait pris les rênes du parti en décembre 2017, Valérie Pécresse a déploré que son appel à la "réconciliation des deux droites", n'ait pas été entendu.
"Tous ceux qui sont aujourd'hui dans le parti, qui sont aux responsabilités dans le parti, y compris les parlementaires, ne souhaitent pas ouvrir une réflexion sur la France d'aujourd'hui", a-t-elle encore considéré, en appelant à "un électrochoc" et à "tout rénover du sol au plafond en ouvrant les portes et les fenêtres".
Par ailleurs, la conseillère régionale a affirmé avoir prévenu le président du Sénat, Gérard Larcher, et l'ancien président Nicolas Sarkozy de sa démarche. "Nicolas Sarkozy, parce que c'est un déchirement pour moi. Il approuve", a-t-elle encore soutenu.
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