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Assemblée nationale, Paris, 1 avril 2025.
Crédit : Anne-Christine POUJOULAT / AFP
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L'examen du texte pour le budget 2026 a débuté à l'Assemblée nationale, vendredi 24 octobre à 15h. Les parlementaires doivent débattre de la partie recettes, notamment de la taxe Zucman, de l'impôt sur la fortune, des niches fiscales. Ils repartent à zéro après le passage du texte en commission des finances.
Les députés reprennent la copie du gouvernement, en oubliant tout ce qui a été ajouté ou retiré durant la commission. Ces dernières heures, les socialistes ont accentué la pression sur l'exécutif. Et chaque parti a montré les muscles. "Aucun vrai compromis n'a émergé, mais ça n'a pas été la foire", ont résumé plusieurs participants.
Une course contre-la-montre est lancée avec plus de 3.800 amendements à examiner avant le 31 octobre. Le calendrier est serré pour boucler l'ensemble des budgets avant la date butoir du 23 décembre.
Sans recours au 49.3, ce qui est en train de se jouer est inédit. Habituellement, soit le gouvernement possède une majorité et impose son budget, soit, comme depuis 2022, il coupe court au débat avec un 49.3. Le budget s'écrivait surtout entre Bercy et Matignon. Pour 2026, les députés ont la main pour réécrire, amender, raturer. Le risque est de se retrouver avec un "budget Frankenstein", fruit du rapport de force dans l'hémicycle mais dénué de cohérence politique.
Pour le député LFI Éric Coquerel, président de la commission des Finances de l'Assemblée, où le texte a été rejeté, cette première étape du processus parlementaire a offert "une démonstration en avant-première de ce qui attend ce budget pour son passage à l’Assemblée". "À la fin est sorti un texte 'Frankenstein', qui a échappé à son créateur et n’était plus assumable par personne", a-t-il souligné lors d'une interview pour Challenges.
Le gouvernement doit tenter de coordonner et de faire naître des compromis. "Ça va être très dur pour les ministres", prévoyait Sébastien Lecornu jeudi 23 octobre. Le Premier ministre a lui-même lancé les débats à l'Assemblée nationale, sous la pression des socialistes qui réclament des mesures de justice fiscale.
"S'il n'y a pas d'évolution d'ici lundi" sur le budget, "ce sera terminé" a mis en garde le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, vendredi 24 octobre. "Les débats devront aller jusqu'au bout", a répondu le Premier ministre devant les députés, en ouverture de la session parlementaire.
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