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Vente du Parc des Princes : la ville de Paris doit-elle céder le stade au PSG ?

À l'approche des élections municipales à Paris, le débat sur la vente du Parc des Princes au Paris Saint-Germain s'intensifie. La plupart des grands clubs étrangers sont d'ailleurs propriétaires de leurs stades.

Le Parc des Princes (illustration)

Crédit : EMMANUEL DUNAND / AFP

Les grandes villes doivent elle céder leurs stades aux clubs qui les occupent ?

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Les grandes villes doivent elle céder leurs stades aux clubs qui les occupent ?

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François Lenglet - édité par Alexian Giron

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Emmanuel Grégoire, adjoint de la maire de Paris et candidat aux élections municipales, propose de vendre le stade du Parc des Princes, dans l'ouest de Paris, au Paris Saint-Germain, à condition qu'il soit élu, avait-il déclaré au journal L'Équipe. La maire actuelle refuse pourtant de céder le stade aux Qataris. Les propriétaires du PSG s'étaient tournés vers d'autres lieux, comme Poissy et Massy, en région parisienne, pour un gigantesque projet de complexe sportif et immobilier. 

Les grands clubs de football sont en effet de plus en plus enclins à posséder eux-mêmes leur stade. Il s'agit d'une question de business. Un club propriétaire du stade peut aisément diversifier ses revenus : en construisant davantage de loges, louées plus chères, en développant des espaces de restauration de différentes gammes, à proximité de l'arène, en ajoutant des projets immobiliers ou encore en ouvrant un musée. À Poissy ou à Massy, le projet du Paris Saint-Germain est de construire un "parc d'attractions" : "le PSG Land". 

La plupart des clubs étrangers sont propriétaires de leurs stades

Acquérir un stade est d'autant plus précieux que les sources traditionnelles de revenus des clubs, les droits TV, ne sont plus si importantes. La plupart des grands clubs étrangers, le Barça, Arsenal ou encore le Bayern, sont d'ailleurs propriétaires de leurs stades.

En France, ce sont les municipalités qui possèdent les infrastructures. Des stades construits dans les années 1930, qui demandent souvent à être agrandis et rénovés. Les villes les louent aux clubs, mais se plaignent fréquemment du poids pour les finances locales, car elles n'ont pas les moyens de les rentabiliser.

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Certains clubs français font toutefois bouger les lignes. Auxerre et l'Olympique de Marseille ont été les pionniers, et viennent d'être rejoints par Lens, qui a acquis en mai dernier le stade Bollaert. Concernant le PSG, il va falloir attendre le résultat des élections municipalesLe candidat a ensuite assorti la vente possible de plusieurs conditions : pas de "naming", signifiant le refus d'un nom commercial accolé à celui du stade comme le Groupama Stadium de Lyon, privant l'acquéreur de revenus, le droit de préemption de la mairie en cas de revente et enfin, l'intégration dans la refonte du quartier de la porte de Saint-Cloud, quartier où est situé le Parc des Princes. Autrement dit, de nombreuses contraintes, sans compter les travaux pour agrandir l'infrastructure. De son côté, le Paris Saint-Germain doit se prononcer à l'automne 2026. 

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