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Sébastien Lecornu, à l'Assemblée nationale le 24 octobre 2025
Crédit : Alain JOCARD / AFP
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Le jour J. Le projet de budget du gouvernement commence son examen, ce vendredi 24 octobre, en séance dans l'hémicycle. En ouverture de la séance parlementaire, Sébastien Lecornu s'est exprimé face aux députés. Le Premier ministre a estimé que "le temps de la grande clarification" était arrivé.
Le chef du gouvernement en a profité pour répondre à l'ultimatum lancé par le Parti socialiste : "Les débats devront aller jusqu'au bout", a-t-il expliqué. Quelques heures plus tôt, le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure et le chef des députés socialistes Boris Vallaud, ont expliqué qu'ils étaient prêts à arrêter les débats dès ce weekend si la majorité ne votaient pas en faveur de la taxe Zucman.
"On ne peut plus gouverner par la seule discipline d'un camp", a affirmé de son côté Sébastien Lecornu. Le Premier ministre a une nouvelle fois indiqué que le moment de "rupture" était arrivé. "La culture d'un débat exigeant entre parlementaires portant au départ des convictions différentes", doit régner au sein du Palais Bourbon, a-t-il défendu. "C'est une révolution tranquille du Parlement", a-t-il lancé, même si "le budget que vous présente le gouvernement n'a pas vocation à tout régler".
Se doutant de la vivacité des débats à venir, Sébastien Lecornu a indiqué aux députés que le projet de budget est "imparfait" mais que les élus auront la possibilité de le "modifier". Tout en ajoutant que le gouvernement en fera autant. L'année 2026 "ne doit pas être une année de perdue pour la France", a-t-il aussi prévenu.
Sans jamais prononcer les mots "réforme des retraites", le locataire de Matignon a néanmoins glissé là encore un message. "Bien des sujets seront tranchés par les Français en 2027. D'ici là, ne compromettons pas l'avenir du pays", a-t-il estimé. Le Premier ministre a aussi pris le soin de préciser qu'il souhaitait "mettre fin au maquis des aides". Une déclaration qui devrait satisfaire les députés de droite. Le président du groupe LR à l'Assemblée, Laurent Wauquiez, a proposé la mise en place d'une allocation sociale unique, plafonnée à hauteur de 70% du Smic. "Il faudra préserver le juste équilibre entre solidarité et incitation au travail et à l'activité", a nuancé Sébastien Lecornu.
Le Premier ministre s'est aussi adressé aux députés de gauche qui demandent l'instauration d'une taxe sur le patrimoine des ultrariches. Sébastien Lecornu a ainsi promis que le débat sur "la juste répartition de l'effort" devra "avoir lieu sur la base de chiffres objectifs et de mesures justes", avec une "vigilance" particulière sur le "patrimoine professionnel".
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