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Nordahl Lelandais a avoué le meurtre "par accident" de la petite fille le 15 février dernier
Crédit : PHILIPPE DESMAZES / AFP
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Nordahl Lelandais a été extrait de sa cellule, ce vendredi 7 février, pour être entendu par les gendarmes dans une affaire d'agression sexuelle, d’après une source proche de l'enquête. Une de ses cousines l'accuse de l'avoir agressée en 2017. L’ancien maître-chien est déjà mis en examen dans deux affaires de meurtre et dans trois affaires d'agressions sexuelles,
"Cet homme a pu s'identifier, au cours d'expériences de dissociations pathologiques, à ses chiens, incorporant leur animalité, leurs instincts, perdant ainsi une part de son humanité", rapporte l'expertise psychiatrique, d'après Francesoir. Et pour cause : il est soupçonné d'avoir tué la petite Maëlys, en août 2017, et avant cela Arthur Noyer, dans la nuit du 11 au 12 avril 2017.
Tout commence le 27 août 2017, lorsque Maëlys, 8 ans, disparaît d’une fête de mariage à Pont-de-Beauvoisin (Isère). Nordahl Lelandais, qui s’était invité à la soirée, participe aux recherches sans éveiller les soupçons. Mais les enquêteurs découvriront rapidement que l’ancien militaire avait quitté la fête, comme le rapportent des caméras de surveillance. Son Audi A3 est filmée dans le centre-ville de Pont-de-Beauvoisin où l’on distingue à l’avant du véhicule, une silhouette "frêle" et "vêtue d'une robe blanche", expliquait le procureur de Grenoble, rapporte franceinfo.
Cette silhouette pourrait être celle de la jeune Maëlys. Le 31 août, il est placé en garde à vue, avant d’être mis en examen le 3 septembre, pour "enlèvement, séquestration ou détention arbitraire de mineur de 15 ans". Le , les chefs d'inculpation sont requalifiés de meurtre précédé d'enlèvement. Alors que le suspect nie dans un premier temps tout lien avec la disparition de la jeune fille, il avouera en février 2018 l’avoir tué "involontairement" avant de se débarrasser de son corps dans le massif de la Chartreuse.
Si l’ancien militaire dément tout viol sur la fillette, fin 2018, un co-détenu livrera un témoignage accablant pour l’ex-militaire : il déclare que celui-ci lui aurait confié avoir violé et tué la fillette, témoignage que Lelandais conteste par la voix de son avocat.
Le 7 septembre 2017, un promeneur tombe sur les restes d’un crâne humain sur un chemin de randonnée à Montmélian, à 16 km de Chambéry. Les enquêteurs découvrent rapidement que les deux portables de Nordahl Lelandais ont borné aux mêmes endroits que celui du caporal Arthur Noyer la nuit de sa disparition.
Le 29 mars 2018, de nouveau entendu dans le cadre de cette
affaire, le suspect avoue le meurtre d'Arthur Noyer. Dans la nuit du 11 au 12 avril 2017, une bagarre aurait éclaté entre les deux hommes, entraînant une chute mortelle, d’après son témoignage.
Dans sa famille, des soupçons de pédophilie sont révélés au cours des investigations. En juillet 2018, il est mis en examen pour agression sexuelle sur une petite cousine, âgée de 6 ans au moment des faits. En décembre 2018, l'enquête révèle une vidéo glaçante, datant de 2017, où il fait subir des attouchements sexuels à sa filleule âgée de 4 ans, agression pour laquelle il est également mis en examen.
Quelques mois plus tôt, en juillet 2019, le parquet de Charleville-Mézières affirmait déjà "qu'une jeune femme avait déposé plainte dans les Ardennes" et qu'elle accusait M. Lelandais d’un "certain nombre de choses, qu'on peut résumer sous les mots d'agression sexuelle et menace", rapportait Le Monde. Cette jeune femme, c'est sa
cousine Charlotte, âgée de 14 ans au moment des faits.
Nordahl Lelandais l’aurait
agressée en mars 2017, le jour de l’enterrement de son père. Il lui aurait
touché les fesses et la poitrine avant de la menacer de mort. Ce sont pour ces faits qu'il a été placé en garde à vue, vendredi 6 février, les enquêteurs jugeant le témoignage de Charlotte crédible, d'après BFM TV. À l'issue de cette garde à vue, l'ancien militaire pourrait être à nouveau mis en examen.
D’autres témoignages s’ajoutent rapportant des comportements violents, notamment avec d’anciennes compagnes. "C'est un mythomane. Il n'est pas capable de dire la vérité, même dans son quotidien. (...) C'est le diable", confiait Karine sur RTL en octobre 2019. Celle-ci avait été violemment menacée par Lelandais lorsqu’elle l'avait quitté en 2016.
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