Les infos de 12h30 - Mort d'Émile : l'ADN retrouvé peut-il relancer l'enquête ?

Deux traces d'ADN étrangers à la famille ont été retrouvées sur les vêtements du petit Émile, selon les informations révélées par RTL vendredi 29 novembre. Le jeune garçon avait disparu en juillet 2023 au Haut-Vernet. Ses restes humains avaient été retrouvés en juin dernier. 

S'il s'agit d'une découverte importante, la prudence reste de mise. Il s'agit de deux traces d'ADN partiels, ce qui signifie que l'ADN est dégradé. Pour que l'on puisse comparer et interpréter de l'ADN de façon fiable, il faut retrouver au minimum une dizaine de caractéristiques différentes, ce qui ne semble pas être le cas pour les deux traces génétiques retrouvées. 

Il est donc très incertain que ces traces puissent correspondre à une personne en particulier. L'éventail des possibilités devient très large. Deuxième difficulté : il est possible que ces ADN proviennent d'une contamination. Les vêtements ont subi de très nombreuses manipulations, par les enquêteurs notamment. 

Les pistes criminelles, celles de l'accident causé par un tir ou l'hypothèse de l'accident individuel, sont toujours explorées. D'autres expertises sont menées sur les vêtements et les ossements retrouvés mais aussi sur l'environnement où ils ont été découverts, dans une forêt à proximité de la maison familiale. La téléphonie dans les environs est également toujours analysée, l'ADN est donc loin d'être le seul élément sur lequel travaillent juges et enquêteurs. Au total, ce sont 20 gendarmes qui sont entièrement dédiés à l'enquête afin de découvrir, peut-être un jour, ce qui est arrivé au petit garçon.

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