Mort d'Émile : où en est l'enquête, 8 mois après la découverte des ossements ?

"Notre travail, c'est aussi de découvrir la vérité pour que les familles fassent leur deuil". À la fin du mois de mars, des ossements appartenant au jeune Émile, petit garçon disparu en juillet 2023, ont été découverts dans un sentier du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Huit mois après, Hubert Bonneau a fait le point sur l'enquête au micro de RTL, mercredi 27 novembre. 

Selon le directeur général de la Gendarmerie nationale, toutes les pistes concernant la mort du garçonnet continuent d'être étudiées. "20 enquêteurs" restent "en permanence mobilisés" sur ce dossier. "Il y a énormément d'expertises qui sont menées actuellement par les experts de l'IRCGN, l'Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie, qui confrontent les résultats et qui les étudient", a notamment expliqué Hubert Bonneau. 

"On n'écarte rien dans ce dossier", a souligné le patron de la Gendarmerie nationale ce mercredi 27 novembre. Après des mois à tenter de retrouver la trace du petit Émile, une randonneuse a permis de faire avancer l'enquête en découvrant, par hasard, le crâne du jeune garçon. 

Le laboratoire d'hématologie médico-légale de Bordeaux s'est vu confier, fin juin, les ossements et les vêtements d'Émile pour analyse. Un rapport a d'ailleurs été remis aux juges. Un ADN humain inconnu et étranger à la famille du jeune garçon a été découvert. Selon les informations de RTL, cette fameuse trace ADN a été retrouvée en petite quantité. Elle a été mélangée à un ou plusieurs ADN. Néanmoins, les enquêteurs préféraient rester prudents quant à son exploitation.