Ce drame avait marqué les esprits. Le 14 décembre 2017, à quelques jours de Noël six adolescents du village de Saint-Féliu-d'Avall dans les Pyrénées-Orientales, perdaient la vie. Leur bus scolaire était percuté par un train, à un passage à niveau.
La conductrice du bus avait été mise en examen pour homicides et blessures involontaires une semaine après le drame. Aujourd'hui le Bureau d'Enquête sur les Accidents (BEA) des transports terrestres estime qu'il n'y a pas eu de défaillance technique du passage à niveau, mais que la conductrice n'a probablement pas vu que les barrières étaient baissées.
Le BEA, organisme en charge d'émettre des préconisations après un accident, en passant au crible tous les éléments d'une enquête, a livré des conclusions d'une grande importance. Dans son rapport, le Bureau écrit que "le scénario le plus probable est la non perception par la conductrice de l'état fermé du passage à niveau malgré la signalisation".
Les enquêteurs listent plusieurs facteurs qui ont pu jouer un rôle dans cette omission : la signalisation lumineuse, jugée peu visible, l'absence ou la défaillance du signal sonore - que la conductrice affirme ne pas avoir entendu lorsqu'elle s'est arrêtée - et la mauvaise visibilité des feux au carrefour, très proche du passage à niveau, où le bus a opéré son virage. Toujours selon le rapport, la barrière destinée aux véhicules a pu se retrouver dans "l'angle mort" de l'autocar, ce qui expliquerait que la conductrice ne l'ait pas remarquée.
Parmi les préconisations du rapport, les enquêteurs souhaitent que le carrefour soit modifié. Dans cet écrit, le comportement de la conductrice n'est pas mis en cause, il est même confirmé que la prise éventuelle de médicaments n'a pas pu influencer sa conduite.
Anesthésiste de Besançon. Le Parquet de Besançon fait appel. L'anesthésiste mis en examen pour 17 nouveaux cas d'empoisonnement de patients a été laissé libre hier, sous contrôle judiciaire.
Affaire Bygmalion. Nicolas Sarkozy échappera-t-il à un procès en correctionnelle pour le financement de sa campagne présidentielle de 2012 ? Le Conseil constitutionnel a rejeté ce matin l'un des derniers recours de l'ancien chef de l'État.
Mehdi Nemmouche transféré en France. Le jihadiste de 34 ans condamné à perpétuité pour la tuerie du musée juif de Bruxelles est aussi mis en cause par quatre journalistes français pour avoir été l'un de leurs geôliers en Syrie.
Parcourssup. 67.000 candidats inscrits sur la plateforme d'accès aux études supérieures ont reçu, par erreur, une réponse favorable.
Commentaires