"S'en prendre à un hôpital est inqualifiable", tels sont les mots d’Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, après l'intrusion de dizaines de manifestants à la Pitié-Salpêtrière à Paris, le 1er mai. Après avoir forcé l'un des accès de l'établissement, ils ont tenté de pénétrer dans le service de réanimation.
"Quelles que soient les raisons, vouloir s'introduire dans un hôpital n'est pas excusable", a dit Édouard Philippe. Des propos que ne partage pas Christophe Prudhomme, médecin urgentiste et délégué CGT, au micro de RTL. "C'est un lieu sécurisé un hôpital", les gens y sont "rentrés pour échapper au gaz lacrymogène et aux affrontements avec la police", affirme-t-il, étant lui-même dans la manifestation. "La majorité des gens qui étaient dans l'hôpital n'étaient pas des délinquants, ne voulaient pas casser mais se protéger", déclare le médecin.
"Quand une dame est morte dans des conditions indignes sur un brancard à la Lariboisière, la ministre de la Santé ne s'est pas déplacée", rappelle Christophe Prudhomme. Elle s'est déplacée ce jeudi 2 mai pour faire "de la calinothérapie", déplore-t-il. "Il faut arrêter de surmédiatiser" cette "affaire", demande-t-il.
32 personnes qui se sont introduites dans la Pitié-Salpêtrière ont été placées en garde à vue. Une enquête a également été ouverte.
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