La police est intervenue mercredi 1er mai à l'hôpital de La Pitié-Salpêtrière à Paris, afin d'en déloger des manifestants. Une intrusion que Christophe Castaner a qualifié d'"attaque" par des dizaines de militants anticapitalistes d'ultragauche "black blocs". Martin Hirsch, directeur général de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris, a indiqué sur BFMTV que les intrus "se sont précipitées en montant un escalier, en passant une passerelle vers le service de réanimation chirurgicale", qui accueille des "patients particulièrement vulnérables".
Il raconte ensuite que sur la foi d'images de vidéosurveillance "absolument édifiantes" la tentative d'intrusion "alors que s'interposaient des infirmières, un interne (...) qui tenaient la porte avec toute la force qu'ils pouvaient avoir en criant 'attention, ici il y a des patients'".
"L'accès situé au 97, boulevard de l'hôpital a été forcé", a indiqué Marie-Anne Ruder, directrice de l’hôpital, au micro de RTL. En prévision des manifestations, "l'ensemble des accès situés sur le boulevard de l'hôpital" étaient pourtant fermés et protégés par "des vigiles". "On a essayé de refermer ce portail", "ce qui s'est avéré impossible", a-t-elle précisé. "Il y avait des manifestants en civil", des 'gilets jaunes' et "des personnes dont le visage était en partie camouflé", s'est-elle rappelé.
"Plus de 30 individus ont été placés en garde à vue à la suite de l'intrusion à la Pitié-Salpêtrière", a indiqué le parquet de Paris à l'AFP, sans plus de précisions. Devant la presse, Christophe Castaner a expliqué que les "forces de l'ordre sont immédiatement intervenues pour sauver le service de réanimation".
Plusieurs vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent des manifestants (femmes, hommes, avec ou sans gilets jaunes), ne montrant pas de signes visibles d'agressivité, stationner dans l'enceinte de la Pitié-Salpêtrière et tout près de l'entrée d'un bâtiment, du côté de l'entrée au N.97 du Boulevard de l'hôpital. On y voit également des policiers arriver par cette même entrée 97 et faire ressortir les manifestants vers le boulevard.
Une journaliste de l'AFP a également vu à cet endroit des manifestants se réfugier dans l'enceinte de l'hôpital, qui fait plusieurs hectares, pour échapper aux gaz lacrymogènes sur le boulevard de l'Hôpital, avant d'être pourchassés par les forces de l'ordre, et certains interpellés.
À ce stade, rien ne permet toutefois de dire si ces personnes visibles sur les vidéos ou celles vues par la journalistes de l'AFP sont les mêmes dont ont parlé MM. Castaner et Hirsch.
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