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"Gilets jaunes" : "Nos munitions LBD étaient affaiblies pour cet épisode", dit un policier

INVITÉ RTL - Patrice Ribeiro, le secrétaire général du syndicat de police Synergie-Officiers, revient sur les violences commises lors de la manifestation des "gilets jaunes" à Paris, samedi 16 mars.

Des violences ont éclaté lors de la manifestation des "gilets jaunes" à Paris, le 16 mars 2019
Crédit : Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP
"Gilets jaunes" : "On est passé à deux doigts d'incidents extrêmement graves", dit un policier
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"Gilets jaunes" : "On est passé à deux doigts d'incidents extrêmement graves", dit un policier
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Christelle Rebière - édité par Eléanor Douet
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Le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez a reconnu ce lundi matin sur RTL "un échec" après les violences commises samedi lors de la manifestation des "gilets jaunes". Un constat partagé par Patrice Ribeiro, le secrétaire général du syndicat de police Synergie-Officiers.

"Tout dépend de l'équation que le gouvernement veut. Soit on a des déprédations, de la casse, uniquement matériel mais qui donnent des images déplorables. Soit on prend le risque d'avoir une réponse policière plus offensive, avec des images qui ne plairont peut-être pas à tout le monde, avec des coups de matraques, des tirs de LBD et éventuellement des blessés des deux côtés", explique-t-il sur RTL.

Évoquant les violences, et notamment l'incendie d'une banque qui a mis en danger les habitants de l'immeuble, Patrice Ribeiro assure : "On est passé, encore une fois, à deux doigts d'incidents extrêmement graves". 

Si le préfet de police de Paris, Michel Delpuech est mis en cause, Patrice Ribeiro tient à souligner la responsabilité du ministère de l'Intérieur, qui préfère assurer ses arrières, quitte à laisser casser. 

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"Les forces lourdes et les forces mobiles ont été quasiment empêchées de pouvoir intervenir. Ce qui est assez emblématique c'est que pour cet épisode, on nous avait donné des munitions de LBD qui étaient des munitions affaiblies. Ça n'a aucune force. Nos collègues n'ont pas pu monter au contact, nos collègues n'ont pas pu neutraliser les éléments les plus violents ce qui a permis aux violences de s’enkyster", a-t-il expliqué. 

"C'est une équation. Soit le politique privilégie la casse matérielle, soit il est hanté par le fantôme de Malik Oussekine (étudiant tué par des policiers en marge d'une manifestation à Paris en 1986, ndlr) et de se dire que s'il y a un blessé, un mort, eh bien politiquement ça sera plus cher à payer".

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