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EN DIRECT - Affaire Jubillar : le procès de Cédric Jubillar pour le meurtre de son épouse Delphine s'ouvre ce lundi

Cédric Jubillar a-t-il tué Delphine son épouse, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines, et dont le corps n'a jamais été retrouvé ? À partir de ce lundi 22 septembre, la cour d'assises du Tarn va tenter de percer le mystère de cette affaire, dans laquelle l'accusé clame son innocence.

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Son ex-compagne assure qu'il lui a fait des aveux

Alerte

Jennifer, l'ex-compagne de Cédric Jubillar, assure qu'il lui a avoué avoir tué son épouse Delphine lors de plusieurs échanges en prison au printemps 2025. Des confessions que Cédric Jubillar, qui clame son innocence, conteste.

"Je lui ai dit : 'écoute, Cédric, c'est toi ?'", se souvient-elle, interrogée par Marc-Olivier Fogiel pour RTL. "Et c'est là que les aveux sont passés. Je crois qu'il voulait me le dire depuis un moment et je crois qu'il attendait que je lui pose la question d'une façon ou d'une autre pour confirmer."

Écoutez l'intégralité de cet entretien sur le site et l'application de RTL ⤵️

Cédric Jubillar a toujours nié

C'est Cédric Jubillar lui-même qui avait alerté les gendarmes de la disparition de son épouse à l'aube du 16 décembre 2020. Depuis, l'homme a toujours clamé son innocence.

L'enquête montre que cet homme à l'enfance chaotique, marié avec Delphine depuis 2013, vivait mal la volonté de divorce de la mère de ses deux enfants, infirmière de nuit dans une clinique privée d'Albi, qui était le pilier économique de la famille, alors que, lui, accumulait les petits boulots dans la construction.

Lors de conversations avec sa mère, ou devant deux autres proches, il avait menacé de tuer Delphine, avant sa disparition. Mais face aux enquêteurs, il s'était défendu en disant que tous ces propos ont été tenus sur le ton de la plaisanterie.

"Oui, il a pu dire à un moment donné, j'en peux plus, je vais la tuer. Je ne dis pas que ce soit extrêmement intelligent, mais c'est les propos d'un homme qui était énervé", a expliqué l'un de ses avocats, Alexandre Martin. "Et en parallèle, je vous dirais, on a rarement vu un criminel venir annoncer son crime préalablement."

Cédric Jubillar jugé à partir ce lundi

Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré au procès de Cédric Jubillar, qui débute ce lundi 22 septembre au palais de justice d'Albi (Tarn) pour une durée de quatre semaines. Ce peintre-plaquiste de 38 ans est accusé du meurtre de sa femme Delphine, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 et dont le corps n'a pas été retrouvé à ce jour. Il a toujours nié les faits.

Son ex-compagne assure qu'il lui a fait des aveux

Alerte

Jennifer, l'ex-compagne de Cédric Jubillar, assure qu'il lui a avoué avoir tué son épouse Delphine lors de plusieurs échanges en prison au printemps 2025. Des confessions que Cédric Jubillar, qui clame son innocence, conteste.

"Je lui ai dit : 'écoute, Cédric, c'est toi ?'", se souvient-elle, interrogée par Marc-Olivier Fogiel pour RTL. "Et c'est là que les aveux sont passés. Je crois qu'il voulait me le dire depuis un moment et je crois qu'il attendait que je lui pose la question d'une façon ou d'une autre pour confirmer."

Écoutez l'intégralité de cet entretien sur le site et l'application de RTL ⤵️

Cédric Jubillar a toujours nié

C'est Cédric Jubillar lui-même qui avait alerté les gendarmes de la disparition de son épouse à l'aube du 16 décembre 2020. Depuis, l'homme a toujours clamé son innocence.

L'enquête montre que cet homme à l'enfance chaotique, marié avec Delphine depuis 2013, vivait mal la volonté de divorce de la mère de ses deux enfants, infirmière de nuit dans une clinique privée d'Albi, qui était le pilier économique de la famille, alors que, lui, accumulait les petits boulots dans la construction.

Lors de conversations avec sa mère, ou devant deux autres proches, il avait menacé de tuer Delphine, avant sa disparition. Mais face aux enquêteurs, il s'était défendu en disant que tous ces propos ont été tenus sur le ton de la plaisanterie.

"Oui, il a pu dire à un moment donné, j'en peux plus, je vais la tuer. Je ne dis pas que ce soit extrêmement intelligent, mais c'est les propos d'un homme qui était énervé", a expliqué l'un de ses avocats, Alexandre Martin. "Et en parallèle, je vous dirais, on a rarement vu un criminel venir annoncer son crime préalablement."

Plus de 300 journalistes vont suivre le procès

Les responsables de la cour d'appel de Toulouse, en charge de l'organisation du procès Jubillar à Albi, ont indiqué avoir pris, compte tenu du l'intérêt autour de cette audience, des mesures spécifiques pour assurer un "cadre propice à des débats sereins".

Pour accueillir le public, pour lequel une soixantaine de places a été réservé, et les quelque 300 journalistes accrédités, une salle de retransmission a été mise en place au sein du tribunal d'Albi, à proximité de la salle de la cour d'assises où se déroulera le procès. 

Au cours des audiences, qui vont s'étaler sur quatre semaines, défileront 65 témoins et 11 experts pour essayer d'éclairer un dossier de 27 tomes et plus de 15.000 pages de procédure.

Le dossier Jubillar photographié à la cour d'assises du Tarn, à Albi, le 21 septembre 2025.

Crédit Image : PATRICK TEJERO / RTL

Que s'est-il passé le 15 décembre 2020 ?

Le déroulé de cette journée du 15 décembre 2020 va être au coeur du procès. Delphine Jubillar l'avait débuté en déposant son petit garçon à l'école avant d'aller à la banque, avant d'acheter des cadeaux dans l'après-midi et de passer la soirée devant la télévision avec son fils. Sa dernière preuve de vie remonte à 22h55 : un selfie envoyé à son enfant.

Cédric Jubillar jugé à partir ce lundi

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