"C'est un appel vers 23h30", se souvient Agnès Méric. À l'autre bout du fil ce soir-là, une médecin de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. Elle lui annonce que son fils, Clément, a été admis en réanimation, en état de mort cérébrale. "Je lui pose la question 'Est-ce qu'il y a de l'espoir ?' Et elle nous a répondu que non. Et voilà, la conversation s'est terminée là-dessus et on a reçu des appels d'amis de Clément qui nous ont expliqué ce qui s'était passé."
Ce 5 juin 2013, à Paris, Clément Méric se rendait à une vente-privée de vêtements avec ses camarades de l'AFA, l'Action antifasciste. À la sortie, des militants néonazis s'en prennent au groupe. L'un d'eux, Esteban Morillo, frappe Clément qui s'écroule au sol. Le lendema