Il s'agit d'ores et déjà de l'un des drames de la route les plus meurtriers de l'histoire de l'Hexagone. La tragédie s'est nouée quelques minutes avant le lever du soleil sur la route départementale 17, à une cinquantaine de kilomètres de Bordeaux, dans le sud-ouest de la France. Un car de tourisme avec 49 personnes à son bord et un camion de transport se sont percutés sur la route départementale 17 à hauteur de Puisseguin, près de Libourne, vers 7h30, vendredi 23 octobre. Les deux véhicules se sont embrasés sous la violence du choc, piégeant les passagers du bus dans un gigantesque brasier. Le bilan est terrible : au moins 43 personnes ont perdu la vie, brûlées vives. 41 d'entre elles étaient des passagers du car. Le conducteur du camion etun enfant présenté dans la cabine du véhicule ont aussi été tués.
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Les circonstances du drame sont encore floues. L'accident s'est produit sur la commune de Puisseguin, sur la route départementale 17, au nord de Bordeaux, en plein vignoble de Saint-Emilion. Selon les informations du maire de Puisseguin, le camion de transport se trouvait en travers de la route départementale 17 "dans une série de virages très difficile à négocier" au moment de la collision. Plusieurs riverains ont confirmé la dangerosité de cette portion de la route départementale qui a déjà été le théâtre d'accidents par le passé. Le député écologiste de Gironde Noël Mamère a mis en cause sur iTélé "les choix politiques qui sont faits en matière d'infrastructures" en ciblant notamment Emmanuel Macron "qui a décidé de libéraliser le transport par autocar".
On ignore si le conducteur du bus effectuait une manœuvre ou s'était déporté par inadvertance. "Manifestement, c'est le camion qui a perdu le contrôle de son véhicule et qui s'est mis en travers de la route", explique l'élu local Xavier Sublett précisant que le bus avait vu venir l'accident. "Il a tenté de l'éviter mais le camion est venu le percuter et il n'a rien pu faire à part activer le mécanisme d'ouverture des portes pour permettre à quelques-uns de sortir, ce qui a été le cas", a-t-il déclaré.
Selon le dernier bilan, au moins 43 personnes sont mortes lors de l'accident, brûlées vives dans le brasier provoqué par la collision frontale entre les deux véhicules. Le chauffeur du camion de transport d'une entreprise du centre de la France est décédé sur le coup. Tout comme un enfant présent dans la cabine du véhicule. Le car de tourisme transportait 50 personnes. Le chauffeur de l'autocar est indemne, seulement légèrement blessé. Il a eu le réflexe salutaire d'ouvrir les portes pour permettre au maximum de passagers de quitter le bus", a déclaré le maire de Puisseguin, Xavier Stubblet. 41 passagers sont décédés, coincées dans l'habitacle lorsque le bus a pris feu. Le bus s'était élancé tôt ce matin de la commune de Petit-Palais-et-Cornemps, qui compte environ 700 habitants. Les victimes étaient vraisemblablement des personnes âgées, membres d'un ou plusieurs clubs de retraités de la région.
"Ce sont tous les anciens du village. C'était le club du troisième âge de la commune. Ils avaient une journée dans les Landes. Ils devaient se promener et déguster du jambon", a témoigné Gilles, un commerçant de Petit-Palais-et-Cornemps, au micro de RTL. La maire de la commune, Patricia Raichin, qui a perdu trois membres de sa famille dans l'accident selon Sud-Ouest, a confirmé que les victimes étaient membres de l'association. Selon le quotidien régional, le groupe de retraités devait notamment se rendre à la maison du jambon de Bayonne, à Arzacq, dans le Béarn.
Le site de Sud-Ouest a publié la liste quasi-définitive des communes dont sont or