PS pris à partie : Jérôme Guedj juge "trop faciles" les excuses de Marine Tondelier qui a "dit des horreurs"

Lors du défilé du 1er-Mai, le député de l'Essonne Jérôme Guedj avait été ciblé et insulté par des manifestants de gauche ou d'extrême gauche. Des comportements qui avaient provoqué un tollé et que la secrétaire nationale des Écologistes avait commenté sur RTL. 

Elle avait affirmé que "personne ne doit être évincé des manifestations" mais qu'il fallait "faire attention à ne pas faire du 1er-Mai la revue de presse des incidents". "Je vois aussi comment Jérôme Guedj donne rendez-vous, vient avec vingt journalistes", avait-t-elle analysé, avant de s'excuser regrettant ses propos. 

Mais, malgré les excuses, la relativisation des violences subies par l'élu du PS ne passe pas auprès du principal concerné. Invité de RTL, ce lundi 12 mai, il a jugé "trop facile" de s'excuser "après avoir dit des horreurs". "Marine Tondelier a cherché à me joindre dans la foulée avant de faire son communiqué. Je ne l'ai pas prise. Je n'avais pas envie", a-t-il raconté. 

"La gauche va à sa perte"

Selon lui, la période de conflit entre Israël et Gaza oblige à avoir "des élus responsables". "Me dire que je l'ai bien cherché, c'est légitimer ceux qui brutalisent le débat public. Je préfère avoir ce courage de la nuance. Les haineux ne gagneront pas", a poursuivi celui qui se définit comme un "sioniste et propalestinien". 

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Alors que Marine Tondelier s'était également dite "embêtée" de dire qu'il y avait un "antisémitisme d'extrême gauche" avant de se rétracter à nouveau quelques jours plus tard, Jérôme Guedj a réaffirmé : "Il y a un antisémitisme d'extrême gauche, de gauche. Il faut avoir la lucidité de regarder toutes les formes d'antisémitisme. Jamais je n'aurais pensé que la question juive reviendrait par la gauche. La force de la gauche dans des moments essentiels, c'est d'avoir été le fer de lance du combat contre l'antisémitisme. En relâchant ce combat, la gauche commet une faute morale et va à sa perte."