Syrie : armes chimiques, terrorisme, drogue... Les inquiétudes après la chute de Bachar al-Assad

La chute d'un régime et des inquiétudes. Les dirigeants israéliens semblent aujourd'hui craindre que le chaos ne soit déjà là en Syrie, agissant en conséquence.

Ces derniers jours, l'armée israélienne a mené près de 500 frappes sur le territoire de son voisin, ciblant notamment des entrepôts d'armes chimiques pour empêcher selon elle "que les stocks d'armes du régime de Bachar al-Assad ne tombent aux mains des terroristes". Des armes chimiques avec lesquelles le dictateur déchu avait notamment visé son propre peuple. Si Damas avait accepté de détruire ses stocks après avoir tué près de 1.500 personnes en 2013, on sait aujourd'hui que le régime de Bachar al-Assad a menti. Il en reste, mais impossible d'en connaître le nombre.  

Autre inquiétude : le terrorisme. Dans la mire de Paris, la prison de Derik, surnommée "la prison noire", dans laquelle on retrouve les plus dangereux des djihadistes, plusieurs centaines de prisonniers, dont des dizaines de Français.

Ce site, situé dans la pointe nord-est du pays, se trouve toujours sous la surveillance des Kurdes. Or, si ces derniers sont attaqués, ils ne pourront plus assurer leurs missions. Sans parler des terroristes vivant en liberté, à savoir l'État islamique dans le désert de la Badia (sud-est) ou encore les groupes d'Idlib. La drogue est enfin une source de préoccupation. Le clan Assad avait transformé la Syrie en un narco-État avec la fabrication du Captagon. Une drogue de synthèse produite en Syrie qui ne doit plus financer les groupes armés. 

À écouter aussi

RTL autour du monde

SYRIE - Que devient le pays un mois après le renversement de Bachar el-Assad ?

24/01/2025 à 05:44 - 01m35s