Sans savoir ce que donnera l'après-Bachar al-Assad, de nombreux réfugiés syriens repartent dans leur pays. Aux côtés des habitants et des rebelles, ils participent à la destruction de toutes les traces restantes du dictateur. Statues, affiches, objets... tout doit disparaître.
Dans le centre de la capitale, à Damas, plus de deux jours après la chute du régime, les célébrations se poursuivent. Des milliers de personnes continuent d'affluer et grimpent sur les chars de l'armée syrienne qui ont été laissés à l'abandon dans les rues, comme un symbole de liberté.
Partout, les affiches de Bachar al-Assad sont brûlées ou déchirées lorsqu'elles étaient sur les bords des routes. Des affiches que les rebelles disent vouloir démonter méthodiquement depuis dimanche pour faire disparaître toute trace de son visage, mais aussi du régime, dans les rues de Damas.
L'administration, elle aussi, est en train de disparaître. Le poste frontière est totalement désert. Les bâtiments étatiques sont pillés, tout comme l'opéra de Damas qui appartenait à Bachar al-Assad. Fait marquant dans les rues de la capitale : l'absence totale d'une quelconque autorité. Il y a beaucoup d'hommes en armes, en treillis, souvent cagoulés, mais qui ne sont pas identifiés. Les soldats de l'armée syrienne ont complètement disparu du paysage. Ce mardi soir, des tirs d'armes à feu très nourris se faisaient entendre alors que le couvre-feu est censé être en vigueur.
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