Dans le cadre de la lutte contre les retombées économiques de la crise sanitaire du coronavirus, les 27 chefs d'État et de gouvernement de l’Union européenne ont multiplié les débats, parfois houleux, depuis vendredi.
Ils ne trouvent pour le moment pas d'accord sur le plan de relance européen pour lutter contre la crise économique. Les États "frugaux", notamment les Pays-Bas, la Suède et la Finlande, ne sont pas favorables aux subventions, non remboursables, et encouragent plutôt des prêts.
Sandro Gozi, député européen (Groupe Renew Europe) dénonce tout d'abord le système de votation unanime du Conseil européen : "Le Conseil européen décide toujours à l’unanimité, chaque chef d’État a un droit de véto, ceci doit être absolument dépassé", explique l'élu, grand défenseur du fédéralisme européen.
Le député encourage la création "d’une dette commune européenne", qui permettrait "d’investir sur des projets d’avenir". Cet accord, un plan de relance sur la base de 390 milliards de subventions, serait "une réponse positive à la crise du coronavirus", assure-t-il. "Il y a 22 gouvernements" qui soutiennent ce dispositif et une Europe "plus solidaire". "Cinq pays", dits "frugaux" restent en revanche "tournés vers le passé", considère Sandro Gozi.
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