Lundi je me suis fendue d’un post sur Instagram au sujet de Meghan Markle. Après tout, tout le monde donnait son avis, pourquoi pas moi. C’était le jour de l’interview du couple à Oprah Winfrey.
J’avais déjà eu l’occasion de faire le portrait de la duchesse de Sussex, je m’étais plongée dans son parcours. Je connais donc un peu son histoire. J’écris donc sur Instagram que s’il fallait choisir son camp, le mien serait celui de Meghan parce qu’elle est une femme libre. Et je le réaffirme ici, elle a tout mon soutien.
Vous n’imaginez pas le déferlement de commentaires. Je crois que je n’en avais jamais eu autant. Des pour et des contre. Je m'aperçois que les gens commencent même à s’insulter entre eux. Comme si l’humanité était d’un seul coup, divisée en deux : les pro Meghan face aux anti Meghan. Comme si cette jeune femme était une sorte de réincarnation de Messaline, l’épouse de l’empereur Claude et mère de Britannicus, en 41 après Jésus-Christ.
On lui reprochait une conduite scandaleuse, de participer aux intrigues du palais et on accusait l’empereur d’être sous sa coupe. On arrête là les comparaisons car on lui reprochait des mœurs débridées (en même temps il a été reproché à Meghan d’être une femme divorcée) et Messaline a très très mal terminé. Après une tentative vaine de suicide, elle a été tuée par un soldat.
Heureusement nous n’en sommes pas là, parce que le couple a préféré la fuite, l’exil ! Mais Meghan l’a dit elle-même, elle a songé au suicide. Et n’est-ce pas une mort à petit feu que de subir jour après jour des attaques d’une telle violence ? Je ne mets pas en cause la reine qui a subtilement désamorcé la crise. Je rappelle toutefois qu’à la mort de Diana, elle n’avait pas su faire ce qu’il fallait et que cela lui avait couté cher à l’époque.
Mais qui alimentent les tabloïds ? Les gens du Palais de Buckingham comme à l’époque de Diana. Et dès le départ, Meghan avait tout pour déplaire : roturière, américaine, divorcée, actrice, plus âgée et métisse ! Cela fait beaucoup pour une altesse royale. En deux mots : trop libre, trop moderne.
Pourtant, on l’a vue au début tenter de s’intégrer, de se mettre en retrait, faire la référence correctement et porter les petits bibis assortis à la couleur des robes. Mais ce n’est pas la couleur de ses robes qui étaient la cible, mais bien celle de sa peau.
Étrangement les anglais sont ouverts au respect des religions mais ils le sont moins sur la couleur de peau. Meghan a été la première personne métisse à entrer dans la famille. Et on comprend que la crainte de la famille royale sur la couleur de peau de son bébé ait été la goutte d’eau.
Maintenant, Harry et Meghan vont s’inventer une nouvelle vie. Ils ont d’ailleurs commencé, ont signé des contrats juteux avec Netflix et Spotify, comme les Obama. C’est d’ailleurs ce qu’ils veulent montrer, qu’ils ont quasiment l’influence de l’ex-couple présidentiel alors que la monarchie anglaise perdra toute sa raison d’être après Elisabeth II. Mais d’ici là, la queen devrait fêter les soixante-dix ans de son règne le 6 février 2022 très exactement. Et je vous prends tous les paris qu’Harry et Meghan seront là pour la grande réconciliation.
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