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Incendie consécutif à un bombardement bombardement israélien sur une zone du Sud-Liban le 30 septembre 2024
Crédit : Jalaa MAREY / AFP
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Trois jours après les attaques israéliennes sur Beyrouth, tuant le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, Benyamin Netanyahou, le Premier ministre de l'État hébreu, a adressé un message au peuple iranien : "Il n'y a pas d'endroit au Moyen-Orient qui ne puisse être atteint par Israël", a-t-il affirmé.
Mais en réalité, Benyamin Netanyahu veut montrer qu'après l'assassinat de Nasrallah, il est prêt à jouer le rôle de gendarme du Moyen-Orient, si les États-Unis ne l'en empêchent pas. Son message est donc davantage destiné à faire peur aux dirigeants iraniens. Ces derniers avaient d'ailleurs pris les devants, en plaçant dans un lieu sûr le guide suprême de la République islamique, l'Ayatollah Ali Khamenei, par crainte qu'une opération israélienne puisse être décidée contre lui.
Mais ce ne serait d'ailleurs pas la première fois qu'Israël attaquerait en Iran. Cet été, le chef du Hamas au Liban, Fatah Charif Abou al-Amine, avait été tué par Israël alors qu'il se trouvait à Tyr, une ville dans le sud du Liban.
Les déclarations de Benyamin Netanyahu sont intervenues quelques heures après celles du porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien indiquant que son pays n'avait pas l'intention de déployer des combattants au Liban et à Gaza pour affronter Israël. Une manière de dire au Hezbollah qu'il ne faut pas compter sur eux. C'est en tout cas ce que des Libanais, y compris chiites, la confession du Hezbollah, commencent à réaliser.
L'Iran veut surtout indiquer que le pays ne veut pas d'une guerre ouverte avec Israël et cherche, plutôt, à se réconcilier avec l'Occident, à rouvrir les négociations sur le nucléaire afin de lever les sanctions qui frappent leur économie. Avec les nombreuses offensives israéliennes, les cartes sont redistribuées. Alors que, pendant longtemps, le Hezbollah a protégé l'Iran contre Israël, c'est désormais l'Iran qui doit protéger le Hezbollah, puisque le mouvement est affaibli et déstabilisé. Mais une entrée de l'Iran dans le conflit conduirait à une probable défaite.
Cependant, Téhéran est toujours prêt à actionner des relais iraniens, que ce soit les rebelles yéménites Houthis ou les milices chiites.
L'armée israélienne a confirmé avoir "commencé des raids terrestres localisés et ciblés" dans le sud du pays.
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