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"Sales connes" : une plainte déposée contre Brigitte Macron pour injure publique, quelques heures après ses explications

Ce mardi 16 décembre 2025, une plainte a été déposée à l'encontre de Brigitte Macron qui a qualifié de "sales connes" des collectifs féministes qui s'étaient introduits aux Folies Bergère, afin d'interrompre le spectacle d'Ary Abittan. Quelques heures plus tôt, la Première dame s'est dit "désolée" dans une vidéo.

Brigitte Macron, le 28 novembre 2023 (photo d'illustration).

Crédit : Thomas SAMSON / AFP

Hermine Le Clech & Chloé Berry

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Une insulte qui fait couler beaucoup d'encre. Ce mardi 16 décembre 2025, les Tricoteuses hystériques, MeTooMedia et plusieurs militantes féministes ont déposé plainte contre Brigitte Macron après ses propos polémiques début décembre. 

Dans une vidéo diffusée lundi 8 décembre, la Première dame a qualifié de "sales connes" des militantes féministes ayant interrompu un spectacle de l'humoriste Ary Abittan, un échange capté la veille dans les coulisses des Folies Bergère. Ce lundi 15 décembre 2025, Brigitte Macron s'est dit "désolée" si elle a "blessé les femmes victimes" après ses propos. 

Dans la plainte consultée par RTL, les plaignantes indiquent que l’expression de "sales connes" constitue "une invective, en ce qu’il s’agit de propos à la fois grossiers et dégradants".

"Les propos ont été tenus dans un lieu public"

Dans une vidéo publiée sur Brut, la Première Dame se défendait en avançant qu'il s'agissait de propos prononcés dans le cadre privé, or, l'association souligne qu'ils ont été tenus "dans un lieu public (…) en présence de nombreuses personnes".

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"Bien que les propos aient été tenus dans les coulisses de la salle, il s’agit tout de même d’un lieu destiné par nature à accueillir du public, qu’il s’agisse des comédiens, du personnel du théâtre, des techniciens, ou des spectateurs accédant aux places en loges", est-il précisé dans la plainte. L'éventuelle réglementation du public à cette partie du théâtre, par exemple au moyen d’un badge ou d’un billet spécifique, ne serait pas de nature à rendre le lieu privé "au regard de la jurisprudence de la Cour de cassation". 

"S’il est considéré que les coulisses du théâtre des Folies Bergère constituent un lieu privé, il sera considéré qu’elles sont devenues publiques durant le temps de l’opération de communication de Brigitte Macron", peut-on également lire. 

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