Neuf ressortissants français se trouvent toujours entre les mains du Hamas, selon le nouveau bilan communiqué ce mardi 24 octobre par Emmanuel Macron. Il fait de leur libération "son objectif premier". Ils seraient en vie, selon lui, sans entrer dans les détails.
Or, pour l'instant, l'organisation terroriste n'a donné de preuve de vie que pour Mia Shem, une Franco-Israélienne de 21 ans présente à la rave-party du 7 octobre dernier. Dans une vidéo, on la voit, le regard vide, très fatiguée, expliquer qu'elle est retenue en otage mais qu'elle est bien traitée par ses ravisseurs.
Les négociations se poursuivent avec différents interlocuteurs, toujours les mêmes : à savoir des pays qui parlent au Hamas. Il est en effet hors de question que Paris puisse négocier directement avec ce mouvement islamiste.
Parmi ces pays, le Qatar et son double jeu : c'est sur son sol que vit le chef du Hamas. C'est aussi lui qui finance le mouvement palestinien. Mais en même temps, le Qatar parle avec Israël et avec les pays occidentaux. C'est d'ailleurs l'émirat qui a négocié la libération des otages américaines et celles des deux israéliennes (dans la soirée du 23 octobre).
Autre pays négociateur : l'Égypte, voisin direct du Hamas et traditionnel médiateur. Les deux femmes libérées ont transité par l'Égypte avant d'être remises aux autorités israéliennes.
Il faut également citer un acteur incontournable dans la libération d'otages : le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), dont le rôle est primordial. C'est en effet à lui que revient d'aller récupérer des otages et de les ramener dans le conflit actuel en Israël.
Sur le réseau X (anciennement Twitter), le CICR a déclaré avoir facilité la libération des deux otages dans la soirée du 23 octobre en les transportant hors de Gaza. Le CICR ne négocie pas, il intervient même après la négociation, fort de son statut d'intermédiaire de confiance, neutre et impartial.
Des doutes subsistent sur la stratégie du Hamas, qui vient de relâcher deux otages. Difficile de n'y voir que de la bienveillance. L'organisation terroriste joue même un jeu un peu machiavélique au fur et à mesure que l'offensive terrestre israélienne se rapproche. L'idée est de gagner du temps, de libérer au compte-gouttes les otages.
Il s'agit aussi de faire hésiter l'armée israélienne en laissant croire qu'une négociation est possible et que son intervention ferait échouer toute libération des otages.
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