INVITÉ RTL - Liban : "L'Iran et le Hezbollah sont responsables", affirme le porte-parole de l'armée israélienne

Le chef d'État-major de l'armée israélienne a informé ses soldats qu'ils devraient se préparer à une possible entrée au Liban, mercredi 25 septembre. "Nous continuons la campagne aérienne de frappes ciblées contre le Hezbollah dans plusieurs endroits différents du Liban", a indiqué le colonel Olivier Rafowicz, porte-parole de l'armée israélienne. 

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a assuré qu'il utiliserait la force au Liban jusqu'au retour chez eux des habitants du nord. "Nous sommes en train d'appliquer le droit de légitime défense d'un État, qui s'appelle l'État d'Israël, qui ne peut plus continuer à être attaqué, menacé", a argumenté le porte-parole de Tsahal.

Dans un communiqué publié mercredi 25 septembre, l'Irak, l'Égypte et la Jordanie affirment qu'Israël pousse à une guerre totale dans la région. "L'Iran et le Hezbollah sont les responsables et ceux qui appliquent une politique de guerre et de conflit ouvert avec l'État d'Israël", a répondu Olivier Rafowicz. "Il y a une intention guerrière du Hezbollah", a-t-il ajouté. 

"C'est l'Iran qui manipule"

"Le Hezbollah aujourd'hui n'écoute qu'un seul mentor, c'est l'Iran", a répété le porte-parole de l'armée israélienne. "Le Hezbollah a une volonté, qui est la destruction totale et physique de l'État d'Israël [...] C'est pour ça qu'il reçoit à peu près 1 milliard, 1,5 milliard chaque année de la République islamique d'Iran", a-t-il avancé.

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Pour Olivier Rafowicz cette guerre n'est pas sans fin : "On ne peut pas dépendre du bon vouloir d'hommes qui sont des assassins, des criminels". "C'est l'Iran aujourd'hui qui manipule à la fois les Houthis au Yemen, le Hezbollah au Liban, le Hamas dans la bande de Gaza contre Israël, pour créer un front de violences contre Israël", a affirmé le colonel.

Interrogé sur le déplacement de populations civiles au Liban à la suite des bombardements israéliens, il a assuré : "Nous faisons tout et nous ferons tout pour éviter qu'il y ait des civils impliqués". "Nous avertissons par des multiples moyens les populations civiles de s'écarter, de partir des lieux où se trouvent les infrastructures du Hezbollah [...] S'ils ne partent pas, soit le Hezbollah leur demande de rester, soit ils font partie du Hezbollah", a conclu le colonel.  

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