1. Accueil
  2. Actu
  3. International
  4. Fin des chaudières à gaz : 100.000 emplois menacés
3 min de lecture

Fin des chaudières à gaz : 100.000 emplois menacés

Afin de respecter l'Accord de Paris, il sera désormais impossible de construire une habitation neuve avec une chaudière à gaz. Près de 100.000 emplois sont menacés par cette décision.

Un particulier règle sa chaudière (illustration)
Un particulier règle sa chaudière (illustration)
Crédit : MYCHELE DANIAU / AFP
Fin des chaudières à gaz : 100.000 emplois menacés
00:03:20
Fin des chaudières à gaz : 100.000 emplois menacés
00:03:20
Martial You - édité par Nicolas Barreiro
Je m'abonne à la newsletter « Infos »

C'est la douche froide. À partir de l'été prochain, on ne pourra plus construire une maison neuve avec une chaudière au gaz. C'est pourtant le premier mode de chauffage aujourd'hui. Cela représente 37% des habitations, 11 millions de foyers qui vont d'ailleurs voir leur facture augmenter au 1er décembre puisque les tarifs vont progresser de 2,5% à cette date. Pour autant, ça reste une énergie un peu moins couteuse que l'électricité, en moyenne 1.500 euros par an contre 1.800 à 2.000 euros pour l'électricité.

Elle va être interdite pour des raisons environnementales. Le bâtiment représente 18% des émissions de CO2 en France, c'est la source la plus importante avec l'automobile de rejet de gaz à effet de serre. Si Paris veut respecter l'Accord de Paris et si on veut réduire notre empreinte carbone, il faut sortir des hydrocarbures. C'est d'ailleurs ce que nous a rappelé le Haut Conseil pour le Climat.

La loi RE2020, mise en application à l'été 2021, rend donc la construction de maisons neuves avec un chauffage au gaz quasi-impossible. Et pour les habitats collectifs, on attendra 2024 car, pour l'instant, les pompes à chaleur et autres modes de chauffage bio n'ont pas les capacités techniques de chauffer un immeuble.

Une hausse du chauffage électrique ?

Cette restriction signe le retour en force du grille-pain électrique comme mode de chauffage.
Le gouvernement ne le souhaite pas mais ce sera sans doute la seule réponse technique dans les prochains mois. C'est le syndrome de la "Twingo Diesel".

À lire aussi