Les urnes états-uniennes ont rendu leur verdict, ce mercredi 6 novembre. Et c'est le candidat républicain Donald Trump qui est sorti vainqueur de cette élection particulière, en remportant au minimum 276 grands électeurs.
Le milliardaire de 78 ans effectuera donc son deuxième et dernier mandat à la tête des États-Unis. Mais il va devoir attendre encore un peu avant de retrouver le bureau Ovale de la Maison-Blanche. Car le système ne prévoit pas de passation immédiate. Il y a, dans un premier temps, une période de transition.
Le premier rendez-vous est donc fixé au mardi 17 décembre, date à laquelle les grands électeurs voteront pour le président et le vice-président. Puis, le lundi 6 janvier, le Congrès se réunira en session conjointe pour annoncer le nom du vainqueur. Enfin, le lundi 20 janvier, Donald Trump prendra officiellement ses fonctions. Lors de cette journée d'investiture, le républicain prêtera serment à Washington.
Mais d'ici là, c'est l'administration Biden qui sera aux commandes. Lors du prochain G20, organisé dans deux semaines au Brésil, ce sera donc l'actuel président qui représentera les États-Unis. Et il y a fort à parier que les démocrates fassent vite pour faire avancer des dossiers délicats, comme débloquer davantage d'argent pour l'Ukraine.
De son côté, Donald Trump va pouvoir commencer à réfléchir aux personnes desquelles il souhaite s'entourer pour les quatre prochaines années. Il a déjà indiqué qu'il souhaiterait gouverner avec son cercle intime, avec des personnes qui lui sont loyales et en qui il peut avoir confiance.
Il y a, en tête de gondole, Robert Lighthizer. C'est lui qui est à l'origine de la politique étrangère de Donald Trump, du protectionnisme et de l'isolationnisme. C'est également lui qui a mis en place les taxes sur les produits chinois et européens.
Donald Trump va également s'entourer de Peter Navarro, un économiste condamné pour entrave à l'enquête du Congrès sur l'assaut du Capitole, en 2021. Il avait, entre autres, refusé de se rendre à une convocation.
Le 47e président des États-Unis va également pouvoir se pencher sur la politique qu'il souhaite mener. Dans son premier discours, ce mercredi, Donald Trump a assuré qu'il allait fermer les frontières : il a promis la plus grande opération jamais vue d'expulsion de migrants, qui concernerait entre 15 et 20 millions de personnes. Et comme il le dit, il veut voler les emplois des autres pays grâce à des taxes, à des baisses d'impôts et claquer, évidemment, la porte de l'accord de Paris sur le climat.
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