C'est une décision de justice qui pourrait assombrir un peu plus l'avenir de Donald Trump. Jeudi 2 mars, le ministère américain de la Justice a indiqué que l'ancien président pouvait bel et bien être poursuivi au civil par des victimes de l'assaut du Capitole en janvier 2021. C'est notamment le cas de policiers et élus qui ont réclamé des dommages-intérêts au républicain qu'ils accusent d'avoir encouragé ses partisans à se lancer à l'attaque du bâtiment.
Peu avant l'assaut, Trump avait appelé ses sympathisants à se "battre comme des diables" contre les résultats de l'élection présidentielle que les élus devaient certifier ce jour-là.
En réponse à ces accusations, l'ex-président a demandé la fermeture de tous ces dossiers au nom de l'immunité accordée aux présidents américains pour les protéger de poursuites abusives. Pour lui, son discours entrait dans le cadre de ses fonctions officielles.
Sans se prononcer sur le fond de l'affaire, l'instance a estimé que les présidents jouissaient bien d'une large immunité, y compris pour des discours publics tenus en tant que candidat. Néanmoins, ce pouvoir ne pouvait pas couvrir les "incitations" à la violence, ont notamment déclaré les juristes.
Si la Cour d'appel validait ce raisonnement, les plaintes pourraient reprendre leur cours.