Kim Kardashian, c’est un personnage complètement artificiel à force de chirurgie esthétique, qui arrose ses followers sur Twitter d’un jet continu de photos lascives où elle pose en starlette, lance un fonds qui va faire appel aux grands investisseurs américains.
La série de téléréalité qui l’a fait connaître mettait en scène sa famille, où il y a plein de Brandon, de Courtney, de Kendall. Elle a eu un succès considérable. Qu’elle lance un produit financier, c’est comme si on avait chez nous la Sicav Nabilla ou qu’on mettait Loana à la tête de la Banque centrale.
L’oiseau, sous ses airs passablement légère, est en fait un aigle du business. Elle a déjà lancé une marque de sous-vêtements gainants - c’est la chirurgie esthétique du pauvre - qui vaut plus de trois milliards de dollars, et tout récemment une entreprise de cosmétique, avec succès également. Elle vient, aussi, de s’associer à l’un des financiers les plus réputés, ancien de chez Carlyle, spécialisée dans le rachat et la restructuration d’entreprises. Il a la compétence, elle a la notoriété et l’image, voilà le pari.
L’idée de Kim Kardashian est de collecter les fonds d’investisseurs à la recherche de rentabilité, d’investir cet argent et de le faire fructifier. Tout en prélevant de juteuses commissions. Dans cette activité, qu’on appelle aussi le "private equity", les intermédiaires, qui font quand même un travail important de restructuration et de valorisation des boites qu’ils rachètent, prennent 20% de la plus-value, sans mettre un centime au départ.
Quelle légitimité peut avoir une starlette dans ce domaine ? Lorsque l'on se pose cette question, nous raisonnons comme des Français. N’oublions pas que l'on parle des États-Unis, où Kim Kardashian est le symbole du succès et du glamour. Une sorte de super-influenceuse.
D’autres figures connues de la musique par exemple se sont lancées dans le business. Le rappeur Dr Dre a lancé les casques de luxe Beats, désormais distribués par Apple. La chanteuse Beyoncé est une vraie femme d’affaires, qui a investi dans un label de musique, dans la mode, et même dans une start-up qui produit de l’eau à partir de pastèques. Elle pèse plus de 400 millions de dollars aujourd’hui, quasiment comme la regrettée reine Elizabeth II !
Encore faut-il s’associer avec les bons professionnels, reconnus dans leur milieu. C’est ce qu’a fait notre starlette. Notoriété, dites-vous, c’est vrai, mais il faut remarquer qu’il s’agit d’une notoriété obtenue et entretenue non pas avec les médias traditionnels, qui sont court-circuités, mais avec les réseaux sociaux.
Kim Kardashian a 327 millions de followers sur Instagram, c’est la 8ᵉ personnalité la plus suivie au monde. Un vrai phénomène, qui s’étend à son clan : dans les 11 personnalités les plus suivies sur la planète, il y a quatre membres de la famille Kardashian.
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