"Il faut être honnête : les semaines et mois à venir vont être très difficiles pour notre pays, (...) peut-être les plus difficiles de toute la pandémie", a déclaré sans filtre le nouveau président élu des États-Unis. Joe Biden, préoccupé par la propagation fulgurante du virus outre-Atlantique, a également dénoncé les retards dans la distribution du vaccin.
"Le plan du gouvernement Trump pour la distribution des vaccins est très en retard", a pointé du doigt le Démocrate dans une allocation délivrée le mardi 29 décembre. M. Biden, qui prendra ses fonctions le 20 janvier prochain, a été vacciné lundi 22 décembre, tout comme la future vice-présidente Kamala Harris, qui a reçu la première des deux doses du vaccin de Moderna ce mardi.
Seules 2,1 millions de personnes ont reçu une première injection de l'un des deux vaccins autorisés aux États-Unis (Pfizer-BioNTech et Moderna), rapportent les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC). Un premier bilan loin des objectifs annoncés par le camp Trump qui avait promis 20 millions de personnes vaccinées d'ici la fin de l'année dans un pays qui compte plus de 320 millions d'habitants.
"Nous sommes en dessous du niveau auquel nous voudrions être", a admis Anthony Fauci, qui conseille la Maison Blanche sur la crise sanitaire liée à la pandémie de coronavirus. Cet éminent immunologue espère que le retard pris sera rattrapé au mois de janvier.
Dans un contexte de rebond épidémique, le sud de la Californie a annoncé mardi prolonger son confinement. "Le pire pourrait arriver début janvier", a averti un responsable sanitaire de l'État le plus peuplé du pays, Mark Ghaly. Le même jour, un premier cas du variant britannique a été rapporté dans le Colorado : le patient a été placé en isolement et une enquête a été ouverte.
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