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Les infos de 6h30 - Coronavirus : Beneteau envisage de supprimer plus de 1.000 emplois

Le leader mondial de l'industrie nautique a été touché de plein fouet par la crise du coronavirus. Les salariés de son site vendéen sont très inquiets.

Bénéteau
Bénéteau
Crédit : AFP
Coronavirus : Beneteau envisage de supprimer plus de 1.000 emplois
00:06:40
Le journal RTL de 6h30 du 9 septembre 2020
00:06:40
Nicolas Bauby - édité par Jérémy Billault

Pas encore tout à fait coulé, mais très touché. À cause de la crise du coronavirus, Beneteau, le leader mondial de l'industrie nautique, pourrait supprimer jusqu'à 1.390 emplois dans le monde, un sixième de ses effectifs.


Un coup dur pour les salariés notamment au siège de Saint-Gilles-Croix-de-Vie en Vendée, ils sont 4.000 sur le site. Pour Emmanuel Landreau, élu CFDT, la nouvelle est mauvaise mais ce n'est pas une surprise. "On était prêts à recevoir le coup de poing, explique-t-il. Cela ne nous est pas arrivé en cinq minutes. Ce sont les informations qu'on attendait et qui, malheureusement, se sont avérées exactes."

Emmanuel Landreau poursuit : "Il y a encore un an, tout allait bien, le groupe faisait encore des progressions à deux chiffres, mais il y a eu la question du Covid qui est venue noircir le tableau, l'activité s'est arrêtée net. On sait aussi que les futurs salons où on présente les bateaux sont annulés, l'impact est très fort dans nos professions".

À écouter également dans ce journal

Politique - Jean Castex, qui a été en contact avec le directeur du Tour de France testé positif au coronavirus lundi, ne sera pas à l'Élysée comme chaque mercredi, car placé à l'isolement.

À écouter aussi

Quarantaine - Le Conseil de défense pourrait entériner vendredi la réduction de la période d'isolement pour les personnes atteintes du coronavirus, de 14 à 7 jours. Cela faciliterait les choses pour les salariés et les entreprises. 

États-Unis -  En plus de s'en prendre à son adversaire, Joe Biden, Donald Trump s'attaque désormais à celle qui sera sa vice-présidente si elle est élue : Kamala Harris. Le président américain, écorchant son nom, a parlé "d'insulte envers le pays" en évoquant son éventuelle accession au pouvoir.

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