Depuis le début du déconfinement, l'inspection du travail ne cesse de traquer les fraudeurs. Certains patrons de bars ou de restaurants, malgré les réouvertures, continuent à payer leurs employés avec l'argent de l'État et les dispositifs de chômage partiel mis en place pendant des mois.
Ce sont d'ailleurs essentiellement des salariés qui dénoncent les abus de leur patrons. Des serveurs, barman, ou encore des commis alertent en ce moment les syndicats, dont Arnaud Chemain de la CGT hôtellerie restauration. "L'employeur profite de l'activité partielle pour embaucher ses salariés gratuitement. Une fraude qu'on a constatée de façon massive vu le nombre de témoignages qu'on a reçus tous les mois. Le salarié est amputé d'une bonne partie de sa rémunération. Le salaire médian est de 1.300 euros donc quand on l'ampute de 300 euros, ça devient vraiment critique".
Il reste cependant difficile de limiter la fraude pour les inspecteurs du travail. "Le gouvernement a choisi de mettre en place un système qui n'exige aucun justificatif des employeurs. Les documents d'identité, les fiches de leurs salariés… C'est complètement open bar", décrit Simon Picou, l'un des représentants syndicaux de la profession. "Ce qu'on dénonce depuis des mois, c'est que l'État a ouvert un pot de confiture géant, l'a posé sur la table et puis tourne le dos. Ensuite on demande aux agents de contrôle d'aller débusquer les fraudes", ajoute-t-il.
Le secteur de la restauration est très surveillé assure le ministère du Travail, qui rappelle les sanctions encourues : le travail dissimulé est punie de 3 ans de prison et 45.000 euros d'amende.
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