Le gouvernement lance une concertation pour l’interdiction progressive des chaudières au gaz, après celles alimentées au fioul. Il s’agirait en effet d’interdire la pose de chaudières au gaz dès 2026 dans les logements français, évidemment pour diminuer les émissions de carbone.
Les pouvoirs publics doivent en discuter avec les professionnels de la filière, mais l’affaire suscite déjà des critiques. Cela aurait un impact considérable, car près de douze millions de ménages français sont chauffés au gaz, soit avec un appareil individuel, soit avec une chaudière collective dans une copropriété.
Les chaudières existantes continueront jusqu’à la fin de leur vie, il n'y aura pas d'obligation de remplacer sa chaudière. Il y aurait toutefois impossibilité de les remplacer, sinon par des pompes à chaleur, qui fonctionnement à l’électricité. Avec deux problèmes : ce sont des appareils beaucoup plus chers, 15.000 euros contre 5.000 pour les chaudières à gaz, et les aides gouvernementales ne sont pas suffisantes pour compenser cette différence.
Outre le prix, la plupart des pompes à chaleur sont fabriquées en Asie, alors que les chaudières à gaz proviennent d’Europe, voire de France. Il s'agit d'une nouvelle incitation à acheter hors d’Europe, après les voitures électriques qui provoquent le même genre de transferts au profit de l’Asie, la championne des batteries électriques.