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Les retraites de base sont revalorisées de 2,2% mercredi 1er janvier 2025
Crédit : AFP / PHILIPPE HUGUEN
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La croissance économique française a surpris positivement au troisième trimestre avec une hausse de 0,5%, principalement grâce aux exportations. Malgré cette hausse, Sophie Binet, leader de la CGT, a exprimé ses inquiétudes sur RTL face aux nombreux plans de licenciement et elle a réitéré son opposition aux mesures budgétaires qui pourraient impacter les pensions de retraite.
Elle dénonce notamment le projet de budget qui pourrait geler partiellement les pensions et augmenter les frais de santé. "Les retraités subissent un matraquage violent dans ce projet de budget. Les retraités seront, si c'est adopté, les premières victimes de l'explosion des frais de santé", assure-t-elle.
"Je rappelle que dans le projet de budget du gouvernement, ils veulent doubler les franchises médicales avec des restes à charge qui pourraient atteindre 350 euros par personne, sans compter les dépassements d'honoraires qui explosent et l'augmentation des frais de mutuelle", s'est insurgée la secrétaire générale de la CGT.
Une inquiétude qui est partagée. Selon une étude de l'Institut Adwise révélée par RTL, 72% des Français s'inquiètent pour leur niveau de vie à la retraite. Bien que 80% d'entre eux considèrent l'épargne comme une nécessité, seuls 17% parviennent à mettre de l'argent de côté pour cette échéance. C'est le cas de Jean-Francois, manutentionnaire dans une usine dans les Ardennes. Il doit partir à la retraite en avril prochain, et il craint de ne pas avoir les moyens de vivre décemment.
Je ne demande pas la lune, mais simplement de pouvoir me lever le matin, de boire mon café tranquillement sans me dire comment je vais finir les 7-8 derniers jours du mois
Jean-François, manutentionnaire
"La retraite va être compliquée", annonce d'emblée Jean-François. "Je commence à être inquiet parce qu'avec un salaire aux alentours de 1.550-1.600 euros, je n'ai pas de propriété, je suis locataire. J'ai un petit peu d'épargne, mais ça va nous permettre de tenir peut-être deux ans et j'aurais préféré avoir une retraite un petit peu plus paisible en ayant travaillé toutes ces années", confie-t-il à RTL.
Le manutentionnaire a la sensation d'avoir travaillé pour rien. "Quand on travaille, il y en a une petite sécurité, mais se dire qu'on va être en retraite et que ça va être encore plus compliqué... Je me disais vivement la retraite, on sera tranquille. Je ne pensais pas du tout avoir une retraite aussi stressante", avoue-t-il.
"Je ne demande pas la lune, mais simplement de pouvoir me lever le matin, de boire mon café tranquillement sans me dire comment je vais finir les 7-8 derniers jours du mois", poursuit Jean-François.
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