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Emmanuel Macron alloue 4,2 milliards au spatial français.
Crédit : Ludovic MARIN / AFP
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Une nouvelle idée de référendum ? Lors d'un déplacement en Slovénie ce mardi 21 octobre, Emmanuel Macron a commenté les débats budgétaires qui ont débuté en commission à l'Assemblée nationale. Selon le président de la République, des "perspectives de référendum" sont "possibles" sur la réforme des retraites. "Mais encore faut-il qu'on sache sur quoi", a-t-il nuancé.
Tandis que Sébastien Lecornu a concédé la suspension de la réforme des retraites jusqu'à l'élection présidentielle, le chef de l'État a indiqué que la réforme actuelle de 2023 n'est ni abrogée ni suspendue, mais simplement décalée dans le temps, "dans un souci d'apaisement" afin d'obtenir un compromis sur le budget. Mais "il faudra reposer le débat", "de manière apaisée", a jugé Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse à Ljubljana.
Si le Premier ministre a évoqué une "suspension", le président de la République, lui, y voit plutôt "le décalage d'une échéance", à savoir le relèvement progressif de l'âge légal de départ, avec une borne "des 63 ans au 1er janvier 2027 (...) décalée au 1er janvier 2028, avec un financement par des économies".
Selon le chef de l'État, "la réforme qui avait été votée (en 2023) était une réforme nécessaire pour le pays" et "il faudra reposer le débat", "de manière apaisée". "Je pense que le plus important, c'est qu'il y ait d'abord un moment de stabilité, des discussions budgétaires apaisées" et qu'"ensuite, un travail soit repris dans le calme sur le sujet des retraites par les forces syndicales et patronales. Sur cette base-là, nous verrons ensuite le chemin qui doit être suivi", a-t-il ajouté.
Cette idée de référendum germait dans l'esprit du président de la République depuis quelques semaines. Invité à l'antenne de RTL le 16 octobre dernier, le prix Nobel d'économie, Philippe Aghion, confiait en avoir discuté avec le président de la République. "Lui pensait à l'idée d'un référendum sur l'idée de la réforme à points, a-t-il expliqué. Pourquoi ne pas remettre sur le tapis la réforme." Philippe Aghion a plaidé notamment pour un système à point, déjà évoqué par Emmanuel Macron lors de son premier mandat, mais finalement abandonné.
Ainsi, Emmanuel Macron relance le débat sur l'organisation d'un référendum, déjà évoqué il y a deux ans lors de ses vœux aux Français le 31 décembre. En mai dernier, le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, émettait déjà cette idée sur TF1 : "J'aurais souhaité qu'Emmanuel Macron propose un référendum sur la réforme des retraites". Mais le président
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