INVITÉ RTL - Arrêts de travail : faut-il mettre en place une prime d'assiduité ?

Benoît Serre, vice-président de l'association des DRH, invité de RTL vendredi 13 septembre, assure que les primes d'assiduité font baisser l'absentéisme en entreprise.

Un médecin remplissant un arrêt de travail.

Crédit : MARC LE CHELARD / AFP

ARRÊTS DE TRAVAIL - Benoît Serre est l'invité de RTL Midi

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L'Assurance maladie s'est alarmée de l'envolée du coût des arrêts de travail. Faudrait-il récompenser ceux qui n'en prennent pas, comme c'est le cas en Allemagne, où les entreprises paient les arrêts maladie. En France, ce système existe dans certaines entreprises qui ont mis en place une prime d'assiduité.

"Ça n'existe pas sur un plan global", a expliqué Benoît Serre, vice-président de l'association des DRH, invité de RTL, vendredi 13 septembre. Selon lui, deux dispositifs font structurellement baisser l'absentéisme : "La prime d'assiduité" ainsi que "la gestion des jours de carence".

"Il faut lutter contre les arrêts de courte durée", a indiqué Benoît Serre, qui a ajouté que les entreprises devaient également travailler sur la prévention. "On n'a pas assez de médecins du travail (…) Les préventions se passent moins bien et sont moins efficaces", a-t-il détaillé.

Pour le vice-président de l'association des DRH, les arrêts de courte durée ne sont pas suffisamment contrôlés et ceux de complaisance ont augmenté. Les arrêts de travail de courte durée pour les salariés effectuant du télétravail sont inférieurs à ceux qui n'en ont pas. "On pose des arrêts de travail parce qu'on a des trucs à faire qui ne sont pas vraiment liés à la maladie, mais comme on est en télétravail, ça permet de le faire", a supposé Benoît Serre.

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