Arrêts de travail : comment expliquer la baisse en 2023, après une hausse en 2022
Selon le baromètre du cabinet Apicil, le nombre d'arrêts de travail délivrés a fléchi en 2023 par rapport à 2022.
Des conclusions à en tirer ? Le nombre d'arrêts de travail a connu une baisse en 2023, indique le baromètre du cabinet Apicil. Après une hausse en 2022, le taux d'absentéisme a fléchi de 0,59 point l'an dernier. Un salarié sur quatre en a donc bénéficié au cours de l'année précédente.
Cette tendance est l'illustration du fameux monde d'après-Covid. Pendant la pandémie, le nombre d'arrêts de travail a bondi avec une hausse de 30% entre janvier et mai 2021. Le niveau normal est en train de revenir. Mais les habitudes sont en train de changer. De nombreux salariés ont recours au télétravail. Il contribue à rendre justement le travail moins pénible.
Une catégorie d'arrêts de travail a augmenté, ceux qui sont inférieurs à trois jours. Pourtant, ils ne sont pas remboursés par la Sécurité sociale. Les arrêts de travail baissent, mais la durée moyenne, autour de 23 jours, est toujours élevée. Dans certains cas, ils sont plus élevés : 40 jours en moyenne pour les accidents de travail ou 86 pour les maladies professionnelles comme le burn-out.
Les travailleurs les plus touchés sont les seniors, les femmes ou ceux qui exercent des métiers pénibles. Parmi les 30-39 ans, un tiers de cette population s'est arrêtée au moins une fois l'an dernier. Preuve que cette nouvelle génération n'entend pas se sacrifier pour son travail.
