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Dates de péremption : peut-on manger de la compote, du beurre ou du saucisson après la date ?
Chaque Français jette en moyenne 20 kilos de nourriture par an. Voici quelques réflexes simples qui permettent de limiter le gaspillage et de consommer plus longtemps certains produits.
Yaourt (Illustration)
Crédit : iStock
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En ce lundi 29 septembre, journée internationale de lutte contre le gaspillage alimentaire, ces astuces vont vous permettre de jeter moins. Lorsque l’on lit : "à consommer de préférence avant" sur un emballage, il s’agit d’une date de durabilité minimale. Dans ce cas de figure, un produit peut donc être consommé après l'échéance, même si son goût, sa couleur ou sa texture peuvent avoir légèrement changé. C’est le cas, par exemple, du chocolat qui blanchit mais qui reste comestible.
La date limite de consommation, ou "DLC", correspond en revanche aux aliments les plus fragiles, notamment la viande et le poisson. Dans ce cas, la prudence s’impose et il est fortement déconseillé de dépasser la date.
Pour de nombreux autres produits, la règle est simple : observer, sentir, goûter. Ainsi, il est possible de déterminer rapidement si un aliment reste consommable. Ce réflexe permet d’éviter de jeter inutilement.
Le pain de mie, par exemple, reste mangeable après la date indiquée, sauf en cas de moisissure visible. Le beurre peut se conserver au-delà de la date limite, le principal risque étant un goût légèrement rance, sans danger pour la santé. Le saucisson séché se conserve très longtemps, parfois même mieux avec le temps. Les compotes en gourde sont aussi consommables au-delà de la date affichée, tant que l’emballage est intact. Quant aux yaourts, ils résistent particulièrement bien car leur fermentation est naturelle.
Il n’est donc pas nécessaire de jeter un produit à la simple lecture de la date sur l’emballage. Alors que nous jetons 20 kilos de nourriture par personne et par an, ce mode de consommation peut faire une grande différence.
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