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Coronavirus : quelles sont les entreprises gagnantes et perdantes de la crise ?
Les entreprises ont été mises à mal par l'épidémie de coronavirus qui sévèrement affecté le secteur économique. Mais certaines sont parvenues à tirer leur épingle du jeu. On fait le point sur les gagnants et les perdants de la crise.
Le siège de Renault à Boulogne-Billancourt.
Crédit : JOEL SAGET / AFP
Avec la crise sanitaire du coronavirus, l'enjeu économique est majeur pour les entreprises. Certaines d'entre elles ont vu leur chiffre d'affaires dévisser. Mais d'autres tirent cependant leur épingle du jeu. On fait un point sur les gagnants et les perdants de cette crise.
Il y a dans un premier temps les entreprises qui étaient des fragiles ou dont les secteurs ont été particulièrement touchés par la mise sous cloche de l'économie. Pour celles-là, les résultats ne pardonnent pas : Air France KLM avec 2,6 milliards de perte, la SNCF dont la crise a effacé tous les efforts, les serrages de vis financiers effectués ces derniers mois, la RATP, le groupe Total.
Parmi ces fleurons français, s'il y en a bien un qui touche le fond c'est le groupe Renault avec 7,3 milliards d'euros de déficit net sur les six premiers mois de l'année. C'était déjà compliqué pour la marque au losange avant le confinement mais la crise a plombé encore un peu plus les comptes du groupe.
À l'inverse, d'autres poids lourds du CAC40 s'en sortent plutôt bien. C'est le cas des géants français du luxe : L'Oréal, Hermès, Kering, LVMH. C'est le cas également des groupes Danone, Safran et Sanofi.
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