2 min de lecture
Un militant de la CGT le 30 juillet 2020 à Bouguenais (Loire-Atlantique)
Crédit : Sebastien SALOM-GOMIS / AFP
Je m'abonne à la newsletter « Infos »
"Emploi", "services publics", "retraite", "salaires", "32 heures". Tels sont les mots d'ordre mis en exergue sur l'affiche diffusée par la Confédération générale du travail (CGT) en vue de la grève de ce jeudi 17 septembre. Avec la Fédération syndicale unitaire (FSU) et Solidaires, le syndicat veut "imposer le changement nécessaire" par "une première journée d'action".
Dans un communiqué, les syndicats dénoncent les entreprises "qui annoncent licenciements et délocalisations", alors qu'elles "maintiennent le versement de dividendes (...) et exigent de nouvelles exonérations de cotisations sociales et des baisses d'impôts."
Ils demandent des masques gratuits pour tous et une "réduction du temps de travail", pour limiter le "temps d'exposition" au coronavirus. Ils veulent une augmentation des "salaires, traitements, pensions et minimas sociaux" et la fin des "aides publiques" dont bénéficient les "multinationales" "sans contrepartie et contrôle d'utilisation."
Affiche éditée par la CGT pour la grève du 17 septembre
Crédit : CGT
À cela s'ajoute un rejet de la réforme des retraites - le gouvernement a fait savoir qu'il souhaitait bel et bien adopter un système par points - et une volonté de développer "les services publics".
Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a ainsi appelé les salariés à "se défendre". Au contraire, le Premier ministre Jean Castex en a appelé "au sens des responsabilités des cheminots" sur RTL, quand le président de la SNCF, Jean-Pierre Fanrandou, a expliqué avoir "du mal à comprendre cette grève". Le ministre des Transports, Jean-Baptiste Djebarri, a même dénoncé une "grève par habitude."
La CGT-RATP a annoncé s'associer à la SNCF dans le mouvement de grève nationale. Le deuxième syndicat de la Régie autonome des transports parisiens (RATP) prévoie dans son préavis de grève, un début à 22 heures mercredi soir et une fin à 7 heures du matin vendredi 18 septembre, à indiqué Le Parisien. De son côté, l'Unsa, premier syndicat RATP ne s'associe pas au mouvement.
Pour l'heure, on ne sait pas encore quelles seront les incidences de cette décision pour les voyageurs. Il faudra attendre mardi soir pour savoir si des perturbations seront à prévoir ou non dans les transports franciliens.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte