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"Super grippe" et variant K : doit-on redouter une recrudescence de l'épidémie à Noël ?

À l'approche des fêtes de fin d'année, la France se prépare à affronter une vague de syndromes grippaux qui pourrait mettre à rude épreuve les services hospitaliers. Le nouveau variant K, responsable d'une "super grippe" au Royaume-Uni, se propage rapidement et pourrait atteindre son pic durant la semaine de Noël.

épidémie de grippe. (Illustration)

Crédit : Adobe Stock M6

Eléonore Aparicio

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Selon les dernières prévisions de l'Institut Pasteur et de Santé publique France, la France doit s’attendre "à une forte croissance des passages en urgences" pour syndrome grippal à l’approche des fêtes de fin d’année. 

Dans un contexte de déplacements massifs, de réunions familiales, les autorités sanitaires redoutent une tension accrue sur les hôpitaux au cœur de la période de Noël. D’après le modèle de prévision publié le 16 décembre, "le recours aux soins pour grippe s’accentuera de façon importante au cours des deux prochaines semaines dans l’ensemble des régions hexagonales, avec un fort impact à anticiper à l’hôpital durant la période des congés de fin d’année".


Les projections nationales montrent une hausse rapide de l’activité grippale. Le document précise que "le modèle d’ensemble anticipe une croissance des passages aux urgences pour syndrome grippal dans les deux prochaines semaines (semaines 51 à 52)", avant une possible accalmie début janvier. "D’après le modèle, le pic devrait survenir autour de la semaine 52", avec 70 % de probabilité que celui-ci se produise précisément durant la semaine de Noël.

La crainte d'une "super grippe" ?

Dans ses prévisions, l'Institut Pasteur ne fait pas référence au nouveau variant K, aujourd'hui majoritaire dans les cas de grippe en France, mais il rappelle que les débuts d’épidémie sont toujours délicats à anticiper : "Le modèle a tendance à sous-estimer la phase de croissance en début d’épidémie", décrit-il. 

Selon les premiers retours des soignants, ce variant K serait plus contagieux que les autres. Il est responsable d'une épidémie au Royaume-Uni que le National Heath Service (NHS) a qualifié de "super flu", "super grippe" en Français. 

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Actuellement, les symptômes restent identiques et ce variant n'entraîne pas de conséquences plus graves sur la santé que ses prédécesseurs, mais il semblerait être plus facilement transmissible.

Comment se protéger ?

Face à ce risque, les recommandations de l'Institut Pasteur restent les mêmes et elles sont essentielles, notamment pendant les fêtes. Il est important de se faire vacciner, en particulier pour les personnes âgées, fragiles, atteintes de maladies chroniques, ou pour leur entourage. Il faut limiter les contacts avec des personnes symptomatiques, même dans le cadre familial et aérer régulièrement les pièces, surtout lors des repas nombreux et prolongés. 

Maintenir les gestes d’hygiène, lavage des mains et port du masque en cas de symptômes est essentiel. Afin de ne pas saturer les urgences, il faut éviter de s'y rendre en cas de formes bénignes. En cas de douleur thoracique et de difficultés à respirer, il est conseillé de contacter le SAMU. Sinon privilégiez votre médecin traitant. 

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