Ils font partie des oubliés de la crise du coronavirus. Environ 400.000 marins se retrouvent bloqués en mer depuis des mois avec l'impossibilité d'embarquer mais aussi de débarquer de leurs bateaux. En effet, seules les marchandises peuvent transiter et ce sont donc plusieurs centaines de marins français qui sont actuellement coincés à bord.
Si la limite légale est de trois à quatre mois maximum, elle n'est aujourd'hui plus respectée. C'est le cas d'Arthur, qui a passé 5 mois en mer après avoir embarqué sur un cargo au début du mois de décembre 2019 en signant un contrat de trois mois maximum. Avec la fermeture des ports et aéroports, il s'est retrouvé coincé sans savoir quand ni où il pourrait débarquer.
À partir du quatrième mois, il ne cache pas que son état psychologique s'est fortement dégradé : "Quand on ne peut pas débarquer et qu'on se sent vraiment emprisonné à bord, c'est ça qui est le plus difficile". Ce marin ajoute : "Clairement, j'étais en burn-out et j'avais besoin d'être mis au repos parce qu'après 120 jours, je n'en pouvais plus".
Après ses cinq mois en mer, l'armateur a finalement trouvé une solution en le débarquant en Afrique. Les débarquements s'avèrent être compliqués car ils demandent beaucoup de travail administratif et il faut ensuite affréter des avions pour ramener les marins chez eux. Face à la crise du coronavirus, la situation se tend et la fédération internationale des ouvriers du transport a appelé les marins du monde entier à la mutinerie.
Tendances - Secteur durement touché par la crise du coronavirus, le marché automobile repart avec des ventes en hausse de 1,2% au mois de juin. Un redressement jugé "spectaculaire" par le ministre de l'Économie Bruno Le Maire.
Société - À quelques jours de la clôture du Ségur de la santé, les personnels hospitaliers étaient de nouveau mobilisés à Paris où ils étaient plusieurs milliers à manifester. Ils ont notamment demandé une hausse des salaires et davantage que les 6,3 milliards d'euros déjà mis sur la table par le gouvernement.
Politique - L'ancienne ministre de la santé Agnès Buzyn a été auditionnée devant l'Assemblée nationale dans le cadre de l'enquête sur la gestion de l'épidémie de coronavirus. Concernant le stocks des masques, elle assure que la première commande a été réalisée le 30 janvier, insistant sur l'anticipation "sans commune mesure" de la France.
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