Vendredi 12 juin à 10h35, un incendie s'est déclaré sans faire de blessés à bord de l'un des six sous-marins nucléaires d'attaque de l'armée française, La Perle, en révision à la base navale de Toulon, faisant craindre à la marine de lourds dégâts matériels.
Le sous-marin ne contenait "aucun combustible nucléaire à bord, celui-ci ayant été retiré dans le cadre de l'arrêt technique", précise la préfecture maritime de la Méditerranée. Il n'y avait pas non plus d'armes à bord, et le sous-marin a été évacué. L'incendie était toujours en cours dans l'après-midi, explique la marine nationale et Naval Group.
"Les marins-pompiers de Toulon, de Marseille, et les sapeurs-pompiers sont mobilisés", explique le capitaine de vaisseau Éric Lavault, porte-parole de la Marine. La ministre des Armées "Florence Parly suit de près l'évolution de la situation" et se rendra sur place "dès que les conditions le permettront", précise le ministère à l'AFP.
Le feu a pris pour une raison indéterminée à ce stade dans les "parties inférieures" à l'avant du sous-marin, dans une zone "difficile d'accès", détaille un représentant de Naval Group, qualifiant l'incident de "sérieux". Une quarantaine de personnes, principalement du maître d'oeuvre industriel Naval Group, travaillaient à bord quand le sinistre s'est déclenché.
"Comme on était au début du chantier, le bateau était quasiment
désossé, vidé de ses équipements", comme le combustible nucléaire, les
armes et une partie de ses équipements informatiques, poursuit le
représentant de Naval Group. Après le confinement, le chantier avait repris mi-mai en tenant compte des nouvelles mesures sanitaires.
"Les fumées provoquées par incendie sur la Perle ne sont pas radioactives. Aucun combustible nucléaire présent à bord. Rappel : la France dispose de balises, sur tout le territoire, capables de détecter toute anomalie de radioactivité", précise dans un message sur Twitter la préfecture maritime de la Méditerranée.
De son côté, Marc Vuillemot, le maire de La Seyne-sur-Mer et vice-président de la métropole toulonnaise explique que le préfet maritime lui a assuré dans un communiqué "qu'il ne devrait pas y avoir d'incidence sanitaire sur les populations exposées aux fumées, dans la mesure où le bâtiment n'avait ni armes ni combustible nucléaire à bord". "Des mesures de la qualité de l'air sont toutefois effectuées pour en obtenir confirmation", ajoute-t-il.
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