Atteint d'une maladie incurable, il voulait se laisser mourir en direct sur internet. Ce week-end, Facebook a dit non. Alain Cocq milite depuis plusieurs années pour le suicide assisté, en vain. La loi en France ne lui permet pas, malgré sa maladie, d'être aidé pour mettre fin à ses jours.
Et puisque Facebook a donc décidé de bloquer son accès à la vidéo, c'est seul, loin des caméras, loin des internautes et loin de son entourage que l'homme de 57 ans s'apprête à vivre ses derniers jours.
Ses proches sont très inquiets. Son amie et avocate, Sophie Medjeberg, a décrit à RTL un homme très affaibli. Alain ne peux pas prendre de morphine car il la régurgite. C'était pourtant le seul médicament qu'il s'autorisait pour ne pas souffrir. Hier, son aide médico-psychologique nous a expliqué qu'Alain dormait la majorité du temps et que sa température corporelle variait beaucoup, un état qui ne lui permet pas de diffuser des vidéos.
Pourtant, après le blocage de Facebook, samedi, une solution de repli avait été envisagée, puis rapidement abandonnée. Pour ses amis les plus proches, chaque jour devient de plus en plus difficile, car ils vivent l'agonie d'Alain à distance. Aujourd'hui, l'homme est entouré seulement de ses trois aides-soignants qui se relaient jours et nuits à son chevet.
Ils ont pour ordre de ne pas appeler les secours, puisque le Dijonnais a refusé toute réanimation.
Masque obligatoire - L'État a-t-il le droit d'imposer le masque partout ? Oui, semble dire le Conseil d'État. Ce dernier a rendu son verdict hier soir, résultat : le port du masque reste la norme dès que vous sortez de chez vous, dans les grandes agglomérations.
Éric Dupond-Moretti - Pour Marine Le Pen, il incarne le laxisme et la hausse de la délinquance. La présidente du Rassemblement National n'a pas de mots assez durs contre le nouveau garde des Sceaux qui, selon elle, est "incapable de mettre un terme à la barbarie".
Royaume-Uni - Quand le Brexit menace l'avenir du Fish & Chips, c'est tout le Royaume-Uni qui tremble. Londres voudrait doubler ses quotas de pêche, ce que refusent les Européens. Les Britanniques les plus conservateurs, agitent la menace d'une pénurie : moins de pêche, c'est moins de poisson...et moins de Fish & Chips.
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