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La queue devant le Secours populaire du XVIIIe arrondissement à Paris, le 21 avril 2020
Crédit : Julien Fautrat / RTL
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La crise sanitaire est particulièrement rude pour les plus fragiles. Tout le monde ne peut pas bénéficier du chômage partiel, pour tous ceux qui étaient déjà dans une situation précaire le confinement entraîne une perte de revenus, sans compensation. Avec des fins de mois de plus en plus difficiles.
Le point de distribution du secours populaire du XVIIIe arrondissement de Paris est débordé de nouveaux arrivants. Il y a chaque jour une file d’attente de plusieurs dizaines de mètres, qui s'étale jusqu’au coin de la rue suivante. Du jamais vu. Dans l'entrepôt, il y a désormais cinq tables d’accueil. Il y en avait trois en début de confinement.
Romain a 22 ans. Il est bénévole et aujourd’hui il court partout pour pouvoir distribuer des denrées alimentaires à tout le monde. “Beaucoup d’intensité, d’habitude il y a plutôt cinquante familles par jour et là ça peut monter jusqu’à 120”, explique-t-il.
"Avec le confinement, on ne travaille pas. On n’a pas de sous pour acheter manger", raconte une dame, qui fait partie des nouveaux bénéficiaires. Avant, ils avaient un petit boulot dans un restaurant, dans un fast food ou comme intérimaire.
Comme Fatima, qui faisait des ménages quelques heures par semaine pour pouvoir survivre. “C’est la première fois que je viens, je ne suis pas encore inscrite. Avant je pouvais aller faire deux heures quelque part pour avoir un peu d’argent puis faire des achats”, raconte-t-elle. “Je vais prendre du lait, du sucre, de l’huile… En attendant que la situation se développe”, explique-t-elle, sa fille avec elle.
Beaucoup d'associations ne peuvent plus suivre, faute de bénévoles. Le secours populaire de Paris a été pris de cours. Son secrétaire général, Abdelsem Ghazi, s’inquiète : “On a plus de 50% au niveau du public, ce sont des nouveaux publics, et on a des craintes pour la suite. Il faudrait créer un autre centre mais le problème c’est surtout d’avoir des produits à distribuer derrière, là on attaque les stocks… C’est très complexe.”
La foule continue de s’amasser, ce qui crée des frictions. Le temps d’attente pour être pris en charge s’allonge de jour en jour.
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