Les cars Macron resserrent les rangs. Ils étaient cinq acteurs à la naissance du marché, aujourd'hui, ils ne sont plus que deux. En effet, FlixBus vient d'annoncer le rachat d'Eurolines. Dans quelques semaines, pour embarquer dans ces bus longue distance, dont le marché a été libéralisé en 2015 par Emmanuel Macron, alors ministre de l'Economie, vous aurez le choix entre l'allemand Flixbus et le français Blablabus.
La concentration était inévitable parce que la rentabilité est très lente à atteindre. D'ailleurs, les bus Macron ne gagnent pas encore d'argent en France. La première raisons c'est que les prix attractifs doivent le rester car les principaux passagers sont les jeunes et les personnes âgées qui privilégient leur porte-monnaie au temps de transport. En moyenne, pour faire 100 kilomètres un usager dépense 5 euros.
Pour faire du profit, les bus Macron doivent jouer sur le taux de remplissage c'est-à-dire convaincre les Français de prendre le bus. C'est plus facile en Allemagne : outre-Rhin, le réseau de trains à grande vitesse n'est pas ce qu'il est dans l'hexagone et le covoiturage est davantage développé.
Les taux de croissance sont à deux chiffres chaque année, ce qui est plutôt encourageant. Sur un an, le taux de remplissage est passé de 54 à 61 %. Il reste tout de même 39 % de places inoccupées.
La stratégie de FlixBus c'est d'augmenter la fréquence des lignes, que le choix soit plus important pour le voyageur et d'améliorer le confort notamment avec le wifi, les prises de courant et une offre de films à visionner dans son siège. Blablabus, mariage de la SNCF et de Blablacar, mise lui sur la complémentarité : prendre un avion, puis un bus Macron et terminer son voyage en covoiturage avec Blablacar c'est-à-dire multiplier les trajets vers les aéroports et les voyages de nuit.
Il y a eu 640 millions d'euros de redressement contre le travail au noir l'année dernière. Le montant a doublé depuis 2013 dans le réseau des Urssaf avec la détection de montages financiers de plus en plus sophistiqués, ce qui demande un long temps d'investigation.
La Française des jeux étudient un nouveau projet : parier pendant un match de foot sur son résultat, dans les bars tabacs. Le PMU s'inquiète, les cafés pourraient changer de chaîne et diffuser le football à la place des courses.
16/20 à Transgene. La biothèque française, basée à Strasbourg, s'allie avec le géant pharmaceutique britannique AstraZeneca pour la recherche contre le cancer.
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