À quatre jours de la rentrée, c'est le soulagement dans les Hauts-de-France. Tous les élèves pourront prendre le bus scolaire. Comme partout en France, les chauffeurs de bus manquent à l'appel : 250 à 300 chauffeurs sont toujours recherchés par le Conseil régional. Mais ce dernier s'est relevé les manches pour trouver des solutions temporaires et assurer la rentrée.
Car il a fallu parer au plus pressé pour assurer les 16.000 points d'arrêt scolaire de la région. Les entreprises ont fait appel à des renforts, confirme Maxence Perdigeon, de la compagnie L'Oiseau bleu. "On a sollicité les retraités, nos mécanos (qui sont polyvalents) en générant des heures supplémentaires, mais aussi le personnel administratif qui est titulaire du permis nécessaire. On avait anticipé en formant des gens pour qu'ils soient capables de prendre le volant le moment venu", détaille-t-il.
Une solution qui reste temporaire... Car il faut tenir toute l'année, admet Xavier Bertrand, le président des Hauts-de-France, qui espère recruter. "Nous sommes prêts à offrir jusqu'à 1.000 places de formation. Mais derrière, encore une fois, il faut relancer, améliorer l'attractivité de ce métier", admet-il, ajoutant "avoir compris que ce n'est pas un dossier qu'on est prêt de remettre dans le tiroir". Élus et professionnels routiers comptent aussi sur un geste de l'État pour simplifier la délivrance des permis de conduire.
Politique - Dans une interview donnée au Parisien, la Première ministre veut montrer qu'elle agit avec un bouclier tarifaire sur l'énergie adapté et un chèque énergie (jusqu'à 277 euros) pour payer les factures. Elle n'exclut pas une taxe sur les super profits.
Police - La traque se poursuit en Creuse, après qu'un homme (un célèbre escroc) a blessé deux gendarmes, jeudi. Installé dans le village de Vidaillat, il éveillait les soupçons des voisins et de la maire, Martine Laporte, qui avait alerté les forces de l'ordre.
Pakistan - Les inondations provoquées par les pluies de mousson débutées en juin ont franchi la barre des 1.000 morts au Pakistan, selon l'Autorité nationale de gestion des catastrophes. Un Pakistanais sur sept a également été touché par les inondations.
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