La pénurie de main d'œuvre. Les métiers en tension. Les salariés introuvables. Dans certains secteurs, l'urgence est criante. Selon l'UNOSTRA (qui représente les petites sociétés de transport), si on ne trouve pas au moins 12.000 chauffeurs de cars scolaires, ce sera la pagaille à la rentrée dans le ramassage des élèves.
Il manque par exemple 10 chauffeurs sur 150 chez BSA, Bretagne Sud Autocars, à Caudan dans le Morbihan. Il y a urgence, la prochaine rentrée scolaire dans l’Ouest sera tendue sur certains circuits. Même le responsable de l’exploitation doit prendre le volant pour boucher les trous. "C'est nécessaire pour pouvoir assurer nos missions de service public pour le transport scolaire, les circuits touristiques, etc.", explique Ronan Pezennec, chef d'exploitation BSA.
Pourtant, les autocars sont modernes, la flotte bien entretenue. Le manque d’attractivité du métier, des changements professionnels après la crise Covid, l’absence de formation (4 mois financés par Pôle Emploi et la région Bretagne) pendant la période Covid, expliquent la situation.
Le salaire est de 1.800 euros brut mensuel, mais beaucoup de conducteurs travaillent à temps partiel rémunéré 11,55 euros net de l’heure. On retrouve beaucoup de retraités, dont d’anciens de la Marine nationale, très heureux de faire ce job de contact avec la population et qui laisse du temps libre. Mais pour le moment, BSA ne reçoit pas de CV...
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