"Je dis aux chefs d'entreprise d'être compréhensifs avec leurs salariés. Aujourd'hui il y a des formes de travail à distance. Il ne faut pas, ce jour-là, demander aux gens de faire l'impossible".
Invitée du "Grand rendez-vous" Europe 1/CNews/Les Echos, la ministre du Travail Muriel Pénicaud a appelé les employeurs à se montrer indulgents envers leurs salariés qui ne pourraient pas se rendre sur leur lieu de travail à cause de la grève des transports, le 5 décembre prochain.
"Il ne faut pas demander aux gens de faire des acrobaties pour faire des heures de transport", a-t-elle ajouté. "Depuis les ordonnances travail, le télétravail est un droit", et "il suffit d'un simple échange d'e-mails entre le salarié et l'employeur" pour le mettre en place, a souligné Mme Pénicaud, pour qui "il y a beaucoup de métiers qui s'y prêtent".
Interrogée sur l'idée, avancée dans le Journal du Dimanche par le chef de file des sénateurs LR Bruno Retailleau, d'une proposition de loi pour créer un "service minimum garanti" dans les transports, la ministre a souligné qu'on ne pouvait pas "inventer des règles pour le 5 décembre".
"Il y a des règles sur le service minimum. Qu'on les applique, pas plus, pas moins", a commenté Mme Pénicaud. En vertu d'une loi instaurée en 2007 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, le personnel gréviste doit informer sa direction 48 heures à l'avance. "C'est un progrès, mais cela n'a rien d'un service minimum garanti", a jugé à ce propos M. Retailleau.
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